Citation :

« L'information qui suit ne doit pas quitter les murs du village. Sommes-nous bien d'accord ? Parfait. En étudiant les archives secrètes du précédent règne, nous avons négliger l'horreur dont fit preuve le Tyran. Les purges claniques n'avaient pas pour seul objectif de débarrasser Yagura d'adversaires potentiels. En vérité, beaucoup ont survécu aux massacres – mais se sont réveillés dans une prison isolée de Cha no Kuni. Ils ont servi d'expériences à des Kirijins spécialistes de l'Irou médicinal. Yagura leur avait ordonné de mettre au point une bactérie à partir des gênes de la famille éteinte Sawado – les anciens maîtres de l'Humidité. Avec elle, le Tyran souhaitait obtenir une arme suprême pour asservir la petite paysannerie et qu'elle n'osât jamais s'opposer à sa volonté. Une quantité non négligeable de la bactérie devait suffire à ruiner les rizières et les récoltes du peuple mécontent. Bref, quiconque mettrait la main dessus pourra décider d'une famine à Kiri (la bactérie n'agit que dans le milieu de notre pays – pas au-delà). Le souci ? Les scientifiques sont devenus aussi déments que leur ancien Mizukage. La nouvelle de notre victoire sur lui leur ont permis de s'isoler, de s'arracher à la seule autorité qui pouvait les diriger. Escortez une équipe de trois médecins d'élite. Essayez d'en protéger au moins d'eux ; ils sont les seuls à pouvoir prélever la bactérie. Volez aussi les recherches des scientifiques, ou détruisez-les ; mais ne laissez pas un seul survivant ! Lorsque les préparatifs seront achevés pour attaquer le Daimyo, la bactérie sera le déclencheur : aux premiers jours de la disette, c'est le peuple qui déclenchera la guerre. »

Pour une telle mission, Makkura se sentait parfaitement dans son propre élément. Eisei-nin, avec un attribut aux poison, elle semblait être née pour réaliser cette quête. Si la bactérie pouvait se révéler nuisible, elle pourrait s'en approcher sans réellement craindre le retour de flammes. Son immunisation était un bien particulièrement précieux lorsqu'elle se devait d'accomplir quelque chose de ce genre.
Et bien évidemment, cette mission représentait réellement l'apothéose de son service Kirijins. Si les autres missions lui avaient pris du temps et pour certaines, beaucoup de sacrifices personnels, celle-ci les dépassait et de manière nette. En effet, un rang plus élevé, ce qui entraînait également un danger plus considérable. Toutefois, la jeune tatouée voyait cette nouvelle quête à accomplir comme une concrétisation de son implication dans le redressement de la situation au village de la Brume. Elle se montrait comme le véritable ninja qu'elle se devait d'être : serviable et obéissante. Même si parfois, cela lui demandait un certain effort pour tenir. Mais pas dans le cas où la mission serait basée en partie totale dans du combat. Là non, elle prendrait un malin plaisir à donner le meilleur d'elle-même sans avoir d'arrière pensées.

L'endroit où ils devaient se rendre n'augurait rien de bon, dans la description toutefois. Ancienne prison de Yagura, elle avait également servie de lieu d'expérimentation. Certains scientifiques avaient décidés d'y rester et étaient devenus de vrais bêtes furieuses. Un peu comme des monstres tapis dans le noir. Mais toute l'horreur restait dans ce qu'ils tenaient en leur possession : cette bactérie qui pourrait ruiner la vie de nombreux paysans du pays de la Pluie. Ainsi, la mission à laquelle Makkura se confronterait en duo avec un autre Kirijins serait de prendre à leur tour possession de cette toxine et de s'en servir comme d'une arme de pression pour soutenir le village.
D'ailleurs, pour quelqu'un d'assez solitaire, la tatouée se trouvait bien accompagnée pour accomplir cette quête : un autre shinobi se chargerait, avec elle, d'assurer la sécurité de trois autres ninjas médecins. Et bien qu'elle fasse elle-même partie de cette dernière classe de shinobi, elle savait également se battre. La différence était là et même si leur présence se trouvait être presque inutile, il valait mieux assurer les arrières. Après tout, il ne s'agissait pas là d'une mission simple à réaliser ; il fallait, au contraire, jouer sur tous les tableaux possibles pour assurer le plus de chance et mettre un maximum de bons facteurs en jeu. Aussi, même si le nombre de personnes à protégées était plus élevés que celui de leurs protecteurs, les grades de ceux-ci suffisaient amplement à pallier au problème du nombre.
Le seul problème singulier de la tatouée résidait dans le fait que, peu habituée aux groupes, elle craignait de blesser involontairement l'un des escortés ou son coéquipier. Ce qui, en prenant en compte son tempérament de feu et sa tendance à se laisser aller à la colère, ne paraissait pas très rare. Tout était possible, mais surtout, ils devaient rester sur leurs gardes. Le peu d'informations dont ils disposaient au sujet des scientifiques n'arrangeait nullement leurs affaires, sachant seulement que ceux-ci pourraient disposer de techniques de combats s'apparentant à celle de la Rose.

En route en direction de la prison, la jeune femme avait réfléchit à tout cela. Même s'ils ne disposaient que de ça comme information, cela se trouvait être assez utile. Utilisant elle-même les techniques d'Irou au combat, elle savait qu'elle était la particularité de ce style : des blessures en profondeurs, du corps-à-corps et une certaine rapidité. Elle se contentait ainsi d'espérer que son coéquipier puisse être un utilisateur de technique à moyenne et longue distance, pour rester à l'abri d'une blessure handicapante pour le reste de la mission. D'ailleurs, Makkura n'avait même pas pris la peine de prendre connaissance des facultés de son coéquipier, ou de se renseigner un peu plus sur ce qu'il serait capable de faire en temps voulu.
Alors, elle entamait délicatement la conversation, sans prendre la peine de lui jeter un coup d'oeil. Elle préférait réellement garder son regard fixé sur la destination et sur cette prison lugubre qui se profilait à l'horizon.

- S'ils se battent avec de l'Irou, il faudra se tenir un maximum à distance. J'espère que tu as de quoi faire, soufflait-elle simplement, sans prendre la peine de mettre de la sympathie dans son ton.

Et puis, enfin, se dressant fièrement devant eux, la prison leur faisait face. Endroit désagrégé, comme laisser à l'abandon durant des décennies, on ne pourrait jamais réellement soupçonner qu'il y avait encore de la vie à l'intérieur. Et pourtant, cela semblait être le cas. Il ne leur restait plus qu'à y entrer et trouver ce qu'ils cherchaient. Bien sûr, ils ne pourraient nullement se soustraire à l'idée de tenir au moins un affrontement contre ces scientifiques fous et laissés, eux aussi, à l'abandon comme la bâtisse dans laquelle ils continuaient de vivre.

Les premières lueurs du soleil percèrent l'horizon. D'une douce lueur sanguine, celle-ci blanchisse l'horizon telle une clarté diffuse. J'observais simplement cette nouvelle journée qui commençait, laissant le monde s'étendre à mes pieds qui se balançait aisément dans le vide. La branche sur laquelle je venais de passer une nuit paisible craqua alors que je bondissais pour rejoindre les portes de mon village. Aujourd'hui, j'avais une mission importante. Une importante partie de ma nuit servi à réfléchir. Comment, accompagné de trois ninja médecin, j'allais pouvoir utiliser mes capacités qui usées principalement de mes capacités au corps à corps? Mon invulnérabilité presque totale ne me servait à rien pour contrer le domaine noir de la médecine.
Cette mission représentait mon intégration dans le village caché. J'intégrais pour la première fois un village et j'allais faire l'une de mes premières missions en coopération d'un rang si élevé. Je m'étais contenté jusque là de divers amuse bouche, là, on parlait d'un risque totalement différent, d'un autre côté, l'échec était interdit. Je préférais clairement ne pas revenir qu'affronter le regard méprisant de mon ombre. Je ne pourrais certainement plus me regarder dans la glace à force de penser à tous ces pauvres paysans. Pourtant, je m'étais relevé de pire.

J'observais la porte du village, contrairement aux autres membres de cette escapade, possédant certainement famille, peut-être mari, voire-même enfant, je n'avais que la liberté. Que. J'appréciais la douce caresse du vent sur ma peau laiteuse, mes cheveux d'albâtres bougeaient aux grès d'une force invisible. Relevant doucement la tête, j'observais que nous allions partir à l'exact opposé de la direction des nuages. Sommes-nous poussés, tout comme eux, par une force aussi invisible qu'opérante? L'appart du gain ne m'intéressais pas, je ne faisais pas cette mission pour sa récompense. J'avais entendu divers mythes sur cette prison dont l'existence restait à vérifier, mais visiblement, notre ombre pensait que Yagura s'en servait à des fins pouvant faire frémir les plus grands guerriers. Au plus profond, je pensais facilement possible qu'un des miens soient terrés au fond d'une cage, hurlant jusqu'à plus d'voix qu'on le laissa sortir... Qu'on lui donna un combat, plutôt. Finalement, je me mis en route après que ma troupe me soit passée devant. Trois ninjas médecins, une rousse aux allures mauvaises qui ne se gêna pas pour siffler à peine passée à mes côtés. Comme beaucoup des ninjas que j'avais pu observer. Peu sont civilisés, sympathiques, tous se renfermaient sous une attitude hautaine, bien qu'à l'écoute des civiles. L'archétype du ninja solitaire représentait clairement une grosse partie de la population douée de chakra de ce village. Pourtant, je n'en tins pas rigueur. Sans que je ne sache pourquoi, j'avais envie de la nommer vipère.

L'ombre de l'eau offrait trois chances d’échecs, sans qu'on ne sache pourquoi. Qui? Quoi? Qu'est-ce qui nous attendaient là-bas? Ne garder qu'un seul de ces ninjas médecins dès maintenant permettrait d'offrir une protection individualiste sur sa personne, si ma compagne était de qualité, il ne faisait aucun doute que nous le ramenions. Cependant, surveiller trois petits bonhommes dont les qualités restaient dans le domaine de la médecine me paraissait excessif. Cependant, peut-être que le travail qu'ils avaient à faire avec cette bactérie nécessitait la présence de ces trois hommes? Je m'interrogeais clairement sur les pions nécessaire à l'application de cette mission. Je me décidais finalement à répondre à la demoiselle.

« J'ai de quoi faire, même si ma prédilection reste le corps à corps. Je m'interroge sur les dangers que l'on va rencontrer, outre les trois scientifiques, ainsi que sur son nombre et son unité. Une ancienne prison constitué de détenu possédant des pouvoirs héréditaires et certainement délirants... Sont-ils restés enfermer? Ont-ils trouvé un moyen pour se soustraire de ces scientifiques chtarbés?   »

Finissais-je dans un souffle. Une brume entourait cette mission, quoi qu'il arriva, même si notre ambassade avait voulu la lever, c'était impossible. Personne ne savait ce qui nous attendait, les risques étaient aussi grands que l'inconnu qui nous berçait. Cependant, réfléchissant sereinement à cette mission, un calme paisible s'empara de moi. Je ne pensais à rien d'autre qu'à ça, jetant tantôt des coups d’œil à mon équipière, tantôt aux trios de médecin; je m'interrogeais aussi sur notre escorte, comment réagira-t-elle face à la mort? Se brisera-t-elle? L'unité d'une section de ninja lors d'une mission à haut risque m'était inconnu, c'était la première pour moi. Qu'on s'entende, je n'avais pas peur pour ma survie, mais pour la réussite de cette mission. Plus on avançait, plus je pensais que pour pénétrer dans la prison, je devais passer en premier.

J'observais l'établissement normalement pénitentiaire Que cachait-t-elle dans ses geôles? Je m'étais inconsciemment arrêté dès que celle-ci était apparue dans notre champ de vision, admirant la froideur de ses murs, l’atmosphère mauvaise qui semblait se rependre dans ses environs. Je n'irais pas jusqu'à dire que la foudre tomba derrière ce tableau symbolique, mais presque. Cependant, je restais droit, et je repris la marche. Priant pour ne pas découvrir de petite bite dans mon équipe. Il fallait qu'il reste tous fort pour qu'on ait une chance si mes impressions s'avéraient exacts. So what? Le plan, nous nous approchions de l'objectif, il fallait qu'on se décide pour le plan.

« Je propose que l'homme, moi, passe devant. Dans un premier temps afin qu'on se rende compte de l'état des lieux ainsi que de la grandeur des voies. J'suppose qu'elle est composé d'un nombre interminable de sous-sol... »

Je posais désormais mon regard sur la femelle. J'acceptais qu'elle me remette en question, je m'en foutais clairement en réalité, tant que ses arguments tiennent la route et que cela me permet d'accomplir cette mission d'une importance vitale pour notre pays en reconstruction.





Je te laisse le soin de faire la description des lieux, ou de me demander de le faire pour avancer un petit peu plus vite. Ou peut-être est-ce au tour du PNJ de poster? Je ne sais pas comment va se passer la mission en fait... :rire: