Mission rang B - Solo - Soulever la population pauvre des ports maritimes
Sabaku no Akira
Jonin de Kiri
Messages : 28 Date d'inscription : 25/07/2014
Fiche ninja Niveau: 25 Expérience: (299/325)
Sujet: Mission rang B - Solo - Soulever la population pauvre des ports maritimes Sam 9 Aoû - 10:09
Haut en toile, manches longues, col ras. Pantalon mité, troué et déchiré par des années de crasse et de pauvreté. « Et dire que là-bas t'es entretenue par les fonds publics.. » Le tavernier soupira tout en regardant de bas en haut la jeune femme. Un verre à la main, il nettoyait de manière mécanique le fer cabossé dont la saleté semblait être une partie intégrante de l'objet. « Je compte sur toi Kosuke. Tu m'aides moi, mais aussi tout Kuredoru. » Akira chuchotait ces mots avec discrétion, bien que le brouhaha ambiant aurait rendu sa conversation inaudible pour les autres, à voix haute ou non. Assise au bar, la kunoichi avait ses yeux plantés dans ceux de son ami qui lui, faisait mine de surveiller sa taverne. C'était l'heure de pointe et, déjà, on pouvait entendre les cris des ivrognes et les rires gras en tout genre résonner dans la sale bondée - et si Akira n'était pas avec eux, c'était parce que son passage ici n'avait rien de lié a la détente. Bien qu'elle soit pieds nus, sous son large pantalon de toile shurikens et kunaïs étaient méthodiquement rangés de manière à ne faire aucun bruit. Ici à Kuredoru, port servant plus de dortoir aux criminels et aux corrompus qu'à l'activité purement commerciale, la jeune femme n'était qu'un marin là pour une soirée avant de repartir. Une soirée pour tout changer, pour se révolter. Une soirée pour briser les chaînes de l'aveugle servitude dans lesquelles la population de ce port malfamé s'était enterrée.
Oubliée des autorités, de la justice, Kuredoru n'était qu'un vaste foutoir. Maison close à ciel ouvert et cadavres à la place des pavés. Les gardes ? Lorsque Akira avait posé cette question, on lui avait presque rit au nez. Ce sont les gardes qui ont encore plus plongé cet endroit dans l'état dramatique que découvrait la jeune femme. Les cris étouffés des femmes dans les rues sombres, les mendiants qui se font voler par les soldats eux-mêmes. Et puis partout sur le visage de ces vermines corrompues, le même sourire de suffisance extrême, cet insupportable sentiment de toute puissance qui avait réussit à faire perdre à Akira son propre sourire. « Je te fais confiance parce que mon frère a Kiri t'as en estime. » Avec tout ce que je lui paye comme boisson, il a plutôt intérêt.. « Et parce que j'ai envie d'y croi- » Le regard fixé derrière elle, Kosuke s'interrompit en voyant l'un des gardes s'approcher. Baissant la tête, nettoyer ce verre lui paru soudainement être une chose intéressante au plus haut point. « Kurohabi ! On parle à de la chair fraîche a ce que je vois ! » Une main vint lourdement se poser sur l'épaule d'Akira, et un frisson de dégoût lui parcouru immédiatement l'échine. L'homme à la lourde parte se pencha, toujours derrière elle, jusqu'à mettre sa tête à côté de celle de la jeune femme pour mieux la dévisager. « Et d'une meilleure qualité que les autres pouilleuses, hmm ? » La kunoichi regardait devant elle, sans mot dire. La mission allait s'avérer plus facile que ce qu'elle espérait. Le garde grogna de l'absence de réponse et d'intérêt dont elle témoignait, et la força à le regarder, faisant brusquement pivoter sa tête en tenant celle-ci dans sa main. Sans pour autant poser son regard sur lui, les orbes dorés de la jeune femme captèrent plutôt une fille bien plus jeune qu'elle en train de se débattre, dans un coin de la taverne. Un homme, probablement son frère, tentait de la défendre mais en était empêché par ceux a côté de lui - tout cela dans l'indifférence totale du reste de la taverne. « Espèce de traînée, regarde moi ! »
Si elle avait accepté cette mission, c'était parce que la misère du monde, elle avait l'habitude de la côtoyer et de se défendre des renégats dont elle était infestée. Plantant finalement son regard dans celui du garde, il n'eu le temps de sourire de satisfaction puisqu'en même temps Akira lui saisit le poignet avec lequel il tenait son visage comme on le ferait avec un animal. Sans un mot, et d'un geste brusque mais calculé, celle qui n'était en rien experte en taïjutsu utilisa le bras de l'homme pour lui faire perdre l'équilibre et le mettre a terre dans un lourd fracas. Toujours perchée sur son tabouret, un coude négligemment posé sur le bar, la kunoichi toisa en silence une taverne dont le bruit incessant s'était soudainement arrêté. Un bruit de verre que l'on posait discrètement indiqua à Akira que son ami avait délaissé la vaisselle pour ce qui était en train de se passer. « Sale bâtarde.. » Tous les regards étaient tournés vers elle et l'homme honteux, à quatre pattes sur le sol poussiéreux, et avec une vivacité d'action dont la jeune femme fut étonnée, l'homme dont la sœur allait se faire violer pris à deux mains le tabouret le plus proche et le brisa sur la tête de l'un des gardes qui avait aventuré bien trop loin ses mains. Le fracas du bois déchira la silence irréel de la taverne et le temps repris son emprise sur les hommes. Tous s'étaient levés, amassés de manière chaotique près de l'homme défendant sa sœur, tandis que les gardes tentaient de se défendre, hurlaient pour avoir des renforts, et jetaient des regards rapides à leur camarade qui venait de se relever. D'un coup sec derrière la nuque, Akira s'assura qu'il ne se relèverait pas une seconde fois et entreprit silencieusement de faire sienne l'armure de fer bon marché dont il était équipé. Une simple bagarre de comptoir n'aidera pas son objectif, non, il fallait quelque chose de plus percutant pour que ceux qui étaient jusque là soumis réalisent qu'ils ont le véritable pouvoir. « Si détruire mon lieu de travail et te déguiser était ta mission, félicitation, espèce de chat de malheur.. » Kosuke cracha dans le dos de l'intéressée, heureusement recouvert de l'armure rapidement attachée. Pinçant ses lèvres, Akira ne releva pas le surnom peu élogieux qu'on lui donnait de manière régulière, et ne fit que lui glisser en murmurant : « Fais-moi confiance. Et fais-toi confiance. » Posant agilement un pied sur le bar, la kunoichi se mis debout au même moment ou une escouade, alertée par le bruit, entrait précipitamment dans la taverne.
« Tout est sous contrôle ! » Jiton, Tetsu o Atsumeru Comme un seul homme, l'ensemble des gardes se rassembla en un paquet serré et haineux, ainsi que des fourchettes, couteau, bols et autres gamèles de fer qui vinrent s'entasser sur ceux qui étaient censés avoir le contrôle sur cet endroit. Oui, tout était le sous contrôle de celle qui n'avait pu retenir un ricanement. De nouveau, des regards ébahis se posèrent sur une Akira qui, debout sur le bar, levait les bras en signe de victoire et souriait presque du chaos ambiant. Si les gardes, piégés par son Jiton, bourdonnaient d'injures contre elle, les clients aux nez saignants et aux poings encore brandis ouvrirent de grands yeux en voyant une femme grimée de cette manière. Enlevant son casque, Akira salua d'une manière faussement modeste le tas d'injures et de fer. « Que fait la garde maintenant ? Elle viole les bols ? Raquette les fourchettes ? » Quelques rires timides de firent entendre, sans pour autant oser se moquer de manière aussi ouverte de l'autorité. Akira parcouru du regard ces marins miteux, rachitiques, et la peur qui se lisait dans chacun de leurs traits donna à ses paroles un ton moins presque solennel. « Oui, que fait la garde à part abuser de ses pouvoirs ? Et nous, que faisons-nous à les regarder et a courber l'échine devant ce qui n'est qu'un ramassis de.. » Si la jeune femme était naturellement dotée d'une bonne répartie, les discours n'étaient cependant pas son fort, et aucun mot qui ne fasse vulgaire arriva a ses lèvres. « De charognards, voilà ce qu'ils sont » C'était la voix de Kosuke, derrière elle. Acquiesçant, elle descendit du bar et enleva son casque qu'elle posa sur la tête d'un homme. « Je m'appelle Akira, mais aussi Shizune, Zabuya, ou Kobe.. J'ai grandit dans les mêmes caniveaux que vous, je fais partie des vôtres, et la haine qui vous habite et que j'ai aussi a décidé d'arrêter de se soumettre. » Tout en parlant, Akira passait entre les marins. « Je faisais partie d'un petit "trafic" avant que les gardes n'arrivent et mettent la main mise au nom de la loi sur quelque chose qui était tout sauf légal.. » Saisissant dans le regard de certains l'étincelle qui lui montrait que son histoire inventé était réelle pour d'autres, Akira enleva le plastron de métal qu'elle mis entre les bras d'un homme. Si la populace présente ne soufflait mot, ce n'était pas le cas des gardes qui eux, s'époumonaient pour avoir de l'aide. Haussant la voix, ses paroles prirent un ton réellement concerné, ce qui l'étonna elle-même. Sans se l'avouer, la jeune femme se retrouvait dans cette population opprimée, et une part d'elle, au delà de sa mission, croyait véritablement à ses paroles. « Avant on inspirait la crainte ou le respect, on avait notre honneur personnel a Kuredoru. S'il suffit de porter une armure pour retrouver tout cela et enfin être libre de nos actions, alors, autant que ça soit nous. » S'arrêtant devant celui qui avait défendu sa sœur, Akira observa le sang qui coulait de son arcade sourcilière éclatée et lui remis le sabre qu'elle avait pris au garde.
Les lourds pas des soldats arrivaient en direction de la taverne. « Il est grand temps de montrer au Daimyô et à ses hommes que ceux de Kuredoru sont à présent libres et le resteront ! » Saisissant une fourchette sur une table, Akira la lança en plein dans un œil d'un des gardes qui hurla de douleur, hurlement accompagné de ceux rageurs des hommes qui étaient d'accord avec la jeune femme. Que la rébellion commence.
Un frisson parcouru l'échine d'Akira lorsque tout se mit en marche. C'était désordonné, mais c'était la. Les bandits, mendiants, les opprimés par le sabre et le Daimyô se ruèrent en un seul mouvement contre les gardes qui étaient toujours bloqués à cause de la kunoichi; tandis qu'arrivait en trombe tout aussi mal organisée des gardes suants, ne croyant pas à ce qui était en train de se produire, eux qui avaient si soigneusement éliminé tout espoir du cœur de ces hommes qui n'avaient eu plus que la boisson comme salut, oui eux restèrent un instant interdits en voyant le massacre qui était en train de se dérouler - avant de finalement intervenir. Bien que le bruit les cris et les coups avaient alertés les soldats, la rue aussi accourait dans cette taverne. Kuredoru se rassemblait lentement autour d'un lieu qui devenait le premier symbole de ce qu'ils appelleraient plus tard "La Grande Libération". Sans y croire, et avec terreur, ses habitants assistaient médusés à ce que les leurs avaient décidé de faire, avant que d'autres ne se joignent a eux. Les murs furent percés a coups de fourches, de pelles et de katanas rouillés lorsqu'ils virent tous l'escouade piégée par Akira n'être réduite qu'en un t'as sanglant. Même si des têtes tombèrent du côté des habitants, l'unité arrivée en renfort fut bientôt encerclée par de nouveaux et nombreux rebelles dont les rangs grossissaient. La kunoichi n'avait rien eu à faire. Étant à la même place que ces gens enchaînés, elle savait ce qu'il fallait qu'elle entende pour se rebeller à son tour - et si pour elle son heure n'était pas encore venue, au moins était-elle arrivée à motiver les pauvres de Kuredoru. Le sang versé glaça celui de la jinchuriki, mais son regard se portait bien plus sur ceux qui tentaient de tirer profit du capharnaüm général. Pauvres oui, la population du port n'était constituée que de ça, et grouillait donc d'opportunistes qui, se fichant de l'intérêt général, préféraient bien plus voir ce qu'ils pouvaient tirer de cet événement. Ombre noire et violette, Akira se déplaçait à travers la foule endiablée et quitta bientôt la taverne dévastée, mais fief historique d'une rébellion qui ne faisait que commencer. La jeune femme capta rapidement le regard de Kosuke, brillant d'excitation, mais ne comprenant néanmoins qu'à moitié le départ soudain de la jeune femme, mais décidé néanmoins à continuer la mouvement de révolte.
De toutes parts, des soldats accourraient, des gens hurlaient, d'autres fuyaient. Ceux qui pillaient eurent la douce sensation d'un pic métallique leur rentrant dans le genoux, laissant au sol leur précieux butin. Les révoltes pouvaient certes mener à une amélioration civique pour les citoyens, mais s'il fallait pour cela perdre les maigres biens dont ils disposaient, ce serait inutile. Sans les tuer donc, mais les empêchant au moins de se déplacer, Akira se chargeait efficacement des nuisances du port tandis que les rebelles devenaient de plus en plus nombreux. Par expérience, elle savait qu'il ne suffisait que d'une bonne raison pour pousser la pègre à faire les pires choses avec la meilleure des motivation - et vu qu'elle avait habilement sous entendu que se battre pour son indépendance signifiait aussi se battre pour enfin être illégal en toute tranquillité, l'engrenage était lancé. Progressant dans les piètres artères de Kuredoru avec à sa suite une centaine de rebelles, leur misère était devenue une arme - et la jeune fille qui les menait, leur bouclier. Portant avec fierté des bouts d'armures encore tachés du sang des soldats sur lesquels ils les avaient pris, ce qu'Akira leur avait dit de faire devenait réalité. Véritable procession vengeresse de ces années soumises, la seconde escouade qui venait en renfort face à eux s'arrêta brusquement en voyant le nombre de rebelles. Ils observaient, attendaient des ordres qui ne venaient pas. Tout cela n'était pas prévu. Rien n'était prévu, et une seule équipe comme la leur ne ferait pas le poids. Akira pouvait aisément sentir la peur raidir leurs membres qui commençaient a faire marche arrière. « LÂCHES ! » S'élançant seule au devant des gardes, le cri de la kunoichi entraîna avec elle les rebelles impatient de mettre un terme cette nuit à cette dictature par le sabre. Bien que le motif de la ninja soit tout autre, empêcher l'escouade d'avertir les autres de leur nombre, ce fut avec la même énergie qu'elle sortit ses deux tantôs de dessous son pantalon de toile. Utiliser le moindre ninjutsu aux côtés de ces gens qui pensaient qu'elle était comme eux aurait signé l'échec de sa mission, désolidarisions une population qui n'avait au final cru qu'à un mensonge, et serrant les dents, Akira se prépara mentalement a sentir sous ses lames le déchirement des chairs.
Le sang gicla. En une masse sombre, les habitants de Kuredoru taillaient l'esquisse d'une future liberté à force de cadavres en uniformes, passant littéralement par dessus l'équipe de soldats qui ne tînt pas longtemps. Pour avoir la paix, il fallait la guerre. Les dents de la jeune femme grinçaient en pensant à cette répugnante idée. Tenant dans chaque main ses tantôs dégoulinants de sang, Akira se dit qu'elle n'avait pas le choix, qu'après tout, c'était sa mission. Et qu'au fond, c'était surtout l'envie du peuple qui primait, sa soif de meurtre alimentée depuis tant d'années par des soldats qui auraient tout aussi bien ou être des criminels.. « Savoure le sang que tu fais couler, là est ta véritable puissance jinchuriki. » La voix de Yagura revint, fantomatique, dans l'esprit de la jeune femme. Plus elle tentait de se persuader que le prix à payer pour leur liberté valait bien le sacrifices de ces hommes sans fois, et plus elle se détestait, voyant dans ses actes une histoire qui se répétait de manière cruelle et ironique.
Alors elle se détacha d'eux. Le port était conquis, ou presque, et le reste de la garnison susceptible de réduire à néant ses efforts n'était probablement pas encore prêt. S'éclipsant en un battement de cils de ces habitants enivrés de la victoire qui était leur, Akira se dirigea rapidement en direction de la caserne qui abritait les troupes. A quelques cinq cent mètres des rebelles, le bâtiment était clairement en effervescence. Seule, enfin, la kunoichi pu aligner ses mûdras afin se créer trois panthères de métal. Avant d'entrer dans le bâtiment, froidement décidée a anéantir les menaces restantes "pour le bien de la population", le visage de Yagura s'imposa une nouvelle fois dans son esprit. C'était lui qui, s'inspirant d'une technique de suiton élaborée a Kiri, lui avait conseillé de créer le ninjutsu qu'elle venait de faire. Ses yeux dorés se portèrent, lasses, sur les portes de la caserne qu'elle s'apprêtait à franchir. Stoïque, elle n'osa bouger pendant quelques secondes, perdue dans une sorte de logique blasée ou la vie et la mort n'avaient au fond plus de valeur. Et puis les portes coulissèrent, les soldats sortirent, et les fauves bondirent sur ces proies avant même qu'Akira ne réagisse. Fonçant a l'intérieur du bâtiment, elle laissa les panthères faire leur sordide festin, tandis que d'un geste souple, elle coupait les gorges de ceux qui agonisaient. Entre ces couloirs étroits et mal éclairés, face à des gardes qui ne possédaient pas la moindre once de chakra, la jeune femme avait l'impression de s'en prendre à des enfants. De grands enfants, haineux, haïs, de grands gosses pourris gâtés à cause du sentiment de puissance qu'un sabre et une armure leur avait confié. Avançant sans bien réfléchir, progressant corridor après corridor dans les différentes parties de la caserne, la kunoichi finit son sanglant cheminement dans une vaste pièce. Le silence de la mort fit bourdonner les oreilles d'Akira. Assis, devant elle, sagement positionné derrière son bureau, celui qui semblait être le chef de ces soldats réduits à de simples éclaboussures sur les murs tenait encore entre ses mains le manche de son katana. Ses lèvres articulèrent des mots que la jeune femme n'entendait pas. Peut-être réussissait-il toujours à parler, ou peut-être était-ce elle qui ne voulait pas écouter. Les trois fauves furent réduits à trois tas de fer, et les ongles de la jeune femme se plantaient dans ses paumes. Du sang coulait de sa bouche, lentement. Ce devait probablement être Fukoku Endô, une personne tellement lâche et haït à cause des viols qu'il se plaisait à organiser en petit comité qu'il n'avait osé affronter son sort. Affronter la réalité. Seule la douleur qu'elle s'infligeait aux paumes fit tenir sur ses deux jambes une femme à deux doigts de vomir ses propres tripes. Les mains blanches de l'homme lâchèrent le katana qu'il s'était planté dans le poitrail, et Akira quitta la pièce.
Parcouru les couloirs pourpres, marcha sur des lambeaux d'êtres. Au dehors, une foule scandait son nom. De ses yeux devenus vitreux, la kunoichi observa la population de Kuredoru mettre le feu à la caserne vide de toute âme. On lui parlait, on la touchait, de mains en mains, la jinchuriki se laissait absorber dans une foule qui la voyait comme une héroïne. Ils étaient libres, tandis que d'autres étaient massacrés.