Le garde qui était chargé de la protection de la grande porte donnant accès aux domiciles Nishimura laissa échapper un bâillement des plus nonchalants, tenant sa lance avec peu de force et observant la petite horloge posée pas loin sur un tabouret. Une fois un certain temps atteint, il allait être remplacé et il pourra donc partir se bourrer dans un bar, ou une autre activité plus fun que protéger la grande porte d'un clan bien assez riche pour se payer une protection digne d'un Kage.
Entendant un bruit de pas, notre homme leva sa lance de manière a percer l'individu qui serait assez fou pour vouloir passer. Pas très bien alarmé, le garde entreprit de faire un long speech qui trouva malheureusement une fin des plus amers quand il découvrit l'identité de son interlocuteur.
Ceci est la propriété du clan Nishimura. Si vous n'avez pas obtenu l'accès aux domiciles de ces derniers, nous vous prions d'évvitteer dddeeee...
Le malheureux laissa tomber sa lance en voyant que se tenait devant lui Kisame Hoshigaki, l'un des sept épéistes qui possédait une épée monstrueuse que l'on disait comme anciennement habitante du fin fond de l'océan. Le sourire présent sut le visage bleu du spadassin indiquait que notre homme savait l'effet que son apparition faisait.
Drapé de sa tenue de ninja des forces spéciales cachée sous un épais manteau noir avec un col assez haut, notre homme se baissa pour prendre la lance pour la redonner au garde sans lâcher son sourire, observant de ses petits yeux cruels le visage de plus en plus décomposé de l'autre.
Ahah ! Avec des gardes comme ça, on pourrait faire passer un Bijû à travers les portes en toute discrétion ! Allez, j'ai déjà eu mon lot de personnes à dépecer en cette journée bien morne... Mais je négocierais sans doute une place supplémentaire si l'on ne me laisse pas passer.
Le garde s'éloigna par pure réflexe alors que Kisame fit un signe de tête indiquant son plus profond remerciement. Posant sa main sur la porte qu'il ouvrit avec une aisance frisant la provocation, notre homme entreprit de s'engager dans le quartier des Nishimura .
Le Mizukage n'était pas un homme qui gâchait son temps pour adresser la parole à ses sous-fifres et ses mots furent donc brefs : Kisame allait devoir se rendre chez les Nishimura et vérifier qu'il ne complotait pas contre le village de Kiri. En vu de son épée et de ses propres compétences, ce fut Kisame qui fut choisi même si quelques autres shinobis normaux observaient de loin ce dernier afin de reporter une agression au Mizukage si elle devait arriver.
En attendant, le fier spadassin était en train de parcourir le quartier Nishimura, tel un requin sillonnant les océans alors que les civils commençaient à reculer ou rentrer chez eux, gênés par la présence de l'épéiste. Ça rappelait vraiment la présence d'un requin réel dans l'océan : Les poissons aux alentours commençaient à fuir ou se cacher alors que le prédateur continuait sa nage, inflexible, dévorant une proie quand il le voulait et sans que cette proie en question ne puisse rien faire pour changer ça.
Les maisons Nishimura étaient toutes bien faites et capable de provoquer l'envie de bien des gens mais fréquenter des nobles de Kiri durant ses missions de genin et de chûnin avaient appris que la plupart des riches aimaient vivre dans les maisons les plus belles, afin de s'offrir le plaisir de vivre dans une grande maison tout en affichant aux habitants des alentours leur puissance.
Souriant, Kisame entreprit donc de partir vers la maison la plus grande. Les divers Nishimura présents commençaient à afficher des regards quelques peu paniqués quand ils virent le fameux "monstre du brouillard" se diriger vers la maison la plus grande. Ho bien évidemment, Kiri ne serait pas assez bête pour tuer une famille importante comme ça : Toutefois, la vision d'un homme énorme ressemblant à un requin et arborant un chakra gigantesque tout en maniant l'épée démoniaque, Samehada, suffirait pour effrayer bien des braves.
Kisame prit son temps pour venir, attendant qu'un quelconque ninja ou civil n'aille prévenir ses maîtres quand à la visite les attendant. Une fois assez de temps passé, il accéléra de manière brutale la cadence : Il ne courait pas mais la vitesse employée était bien plus rapide qu'avant alors que son sourire atteignait maintenant presque ses oreilles, Samehada remuant de temps à autres comme si elle voulait surveiller les alentours.
Kisame arriva donc devant la grande maison. Toujours souriant, il fit mine d'enlever un chapeau puis s'approcha afin de toquer a la porte avant d'attendre encore qu'on lui ouvre. Une fois la porte ouverte, notre homme se pencha quelque peu.
Bonjour, c'est le facteur.
Nishimura Kan
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Sujet: Re: Petite visite (FB) Ven 18 Juil - 22:44
— Bonjour, c'est le facteur.
Le servant s’inclina devant Kisame, baissant poliment les yeux pour ne pas offusquer le ninja. Il se releva avec prestance pourtant, ferma les yeux un instant et se recula, laissant la porte d’entrée libérée.
— Vous pouvez entrer, les Frères Nishimura vous attendent...
Loin d’être la plus prestigieuse maison des Nishimura, celle-ci gardait toute la prestance et la richesse des demeures appartenant aux Grands. Des plantes et des arbustes se trouvaient dans les couloirs, de même que de nombreuses peintures. Comme tout autre palace, il y avait de nombreuses salles, la plupart fermées pour que des hommes sans scrupules n'arrachent point les trésors de la famille. Il y avait de nombreuses effigies à la gloire des Épéistes et des Mizukage, afin de prouver subtilement l’appartenance nationaliste des Nishimura. Ceux-ci se taisaient devant le Kage et ne voulaient en aucun cas l’offenser en n’exhibant pas de manière ostentatoire la fierté nationaliste du clan.
Le servant se dirigea vers une salle dont le bois était ouvragé de petits rapaces et de prédateurs de la forêt boréale. Peinte en doré, elle couvrait une grande surface sur le mur. Contrairement aux précédentes, elle était entrebaillée.
Des voix retentissaient dans le couloir.
— Je ne pense pas que ce soit nécessaire Kei. Tu sais fort bien que si ton jeu ne te conduit pas sur une triste renommée dans ce pays, tu seras au moins vu de manière ingrate. Le Mizukage est-il d’accord? Les autorités? Je sais fort bien que de tels événements, cette semi-famine, pourraient amener une insurrection et nous faisons attention, merci bien, frère. Je n’ai pas besoin de telles recommandations dignes d’une fillette en mal d’amour.
— Je suis apte à suffire pour le moment les besoins primaires de nos concitoyens, mais seulement avec du soutien. Et c’est ce que je recherche. Je sais fort bien que nous manquons de vivres en ces temps troubles. La pêche a été infortunée récemment. Nous sommes contraints d’obtempérer aux besoins…
— Messieurs Nishimura, dit le servant. Kisame est arrivé entre nos murs. Il veut un entretien avec vous.
— Qu’est-ce que cela signifie ?, cracha Kan de l’autre côté de la salle. Nous sommes occupés qu’il passe une autre fois!
— Kan, c’est quand même Kisame… Je ne sais pas pourquoi il est venu, mais il est…
Des paroles inaudibles se firent entendre. Puis après deux ou trois minutes de paroles, un silence plomba la pièce. Ensuite, une voix impassible résonna :
— Qu’il entre.
Le servant acquiesça et s’adressant à Kisame :
— Vous pouvez entrer. Kan et Kei sont tous deux présents ici. Ils ont eu l’amabilité de vous offrir de leur temps en cette époque néfaste. J’espère que vous apprécierez.
Et ensuite, il s’éloigna après un signe de la main de Kei venu ouvrir en grand la porte, laissant l’homme entrer.
Assis sur deux fauteuils de cuir de l’autre côté d’une pièce d’une quarantaine de mètres carrées, Kan et Kei étaient assis en face à face devant une carte posée sur une belle pièce en bois. Cette table ouvragée avait des pattes courbées à ses extrémités.
Contrairement à son frère, Kei était non seulement splendide, mais son regard doux et avenant s’opposait à celui dur et froid de son frère. De plus, ses cheveux ébène et son visage un peu rond rendaient cet homme attirant. Pourtant, frêle et mince était cet homme anciennement ninja. Peu musclé, son squelette semblait sur le point de se tordre comme une branche dans la tempête.
— Bonjour, cher monsieur, dit poliment Kei, troublé. À ce que je vois, vous êtes entrés sans autorisation sur le territoire des Nishimura et des Miura. Savez-vous qu’il aurait fallu avertir le clan avant d’entrer en pareilles circonstances? Nous sommes préoccupés en ces temps troubles et peu n'oseraient prétendre s’aventurer en ces hauts lieux dont la dignité surpasse bien des Kirijins.
Kan prit la carte posée sur la table et la roula. Un meuble de quatre mètres derrière les frères contenait de nombreux parchemins et de multiples ouvrages sur la politique et l’économie. Certains portaient même les noms d’illustres combattants ayant écrit sur leurs vies remplies d’embuches. De nombreuses cartes de Kiri affichaient les endroits où marchandait l’illustre famille. Au-dessus de leurs têtes, des pierres opaques représentant des flocons de neige imbriqués les uns sur les autres formaient le plafond de la salle de conférence. De petits ducs empaillés côtoyaient des lampes sur des tables multiples recouvrant la pièce. De nombreux petits fauteuils confortables parsemaient çà et là la pièce. Et un foyer se trouvait à l’autre extrémité, et il y brûlait un feu éclairant la pièce, même en absence de fenêtres.
Le frère ninja fit pénétrer la carte dans une étagère, silencieux. Kei fixait, hébété, Kisame en se frottant inconsciemment les mains, l’air horrifié. Il se mordait les lèvres :
— Voulez-vous une place en ces lieux? Celle-ci ou celle-ci ? Ou bien celle-là ? dit Kei en présentant les chaises. Nous sommes ici en tant qu’amis, n’est-ce pas? En quelle circonstance votre présence est-il requise? Savez-vous que…
— Oui, il le sait, dit avec sans émotion Kan. Les villageois sont assez offusqués par les événements économiques qui se posent pour que cette nouvelle soit allée jusqu’aux oreilles des autorités compétentes.
Kei soupira. Il lança un regard navré vers Kisame.
— Nous ne sommes qu’humbles serviteurs de…
— Tu en fais trop, grogna Kan en lançant un regard courroucé vers Kei. Il le sait déjà. Ce que je souhaite connaître… pour quelles raisons Kisame Hoshigaki est-il venu alors que récemment, nous avons eu de graves problèmes et que les Industries Nishimura sont préoccupées?
Kei expulsa une grande bolée d’air.
— Combien de temps comptez-vous rester ici? Je suis si surpris que j’en perds mes mots… Je me nomme Kei et voici mon frère Kan. Nous sommes connus comme les Frères Nishimura. Vous, j’en déduis que vous êtes Kisame. Très connu… très admirable… vous êtes connus par les monts et vaux et cela n’est pas étonnant. Sachez qu’en d’autres circonstances, nous aurions amené une cohorte pour vous accueillir, si seulement le Mizukage nous avait avertis de votre venue.
Dernière édition par Nishimura Kan le Sam 19 Juil - 18:46, édité 1 fois
Hoshigaki Kisame
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Sujet: Re: Petite visite (FB) Sam 19 Juil - 13:48
Le servant qui avait ouvert a notre homme avait de toute évidence un courage exemplaire ou simplement une loyauté immense en vu de son interlocuteur. Baissant les yeux pour ne pas offusquer un Kisame qui était déjà plus grand que sa personne, il lui expliqua rapidement que les frères Nishimura l'attendaient et qu'il fallait le suivre pour les croiser. En vu de la taille de la maison et son manque de connaissance quand à cette dernière, une acceptation fut normale.
Samehada pourrait bien pister le chakra des deux hommes mais sortir son épée lui mettrait la maison sur le dos. Par conséquent, notre homme ne fit que suivre tout en notant de manière progressive que le chemin employé par notre homme regorgeait d'effigies à la gloire des épéistes et Mizukages, comme pour flatter l'égo de Kisame. Une manoeuvre intelligente quelque peu ternie par le fait que la plupart des portes étaient fermées pour empêcher un sinistre cambrioleur d'accomplir son objectif.
Notre homme fut rapidement mené vers une salle aussi esthétiquement réussie que les autres qui allait très probablement servir de salle s'attente. Ce qui fut confirmée lorsque notre homme partit rejoindre les deux Nishimura alors que ces derniers étaient plongés dans une conversation : L'un d'entre eux pesta quand il apprit que l'homme requin était chez lui alors que l'autre, qui semblait nettement plus amical ou simplement lâche, lui fit signe de se calmer sous prétexte que l'invité était Kisame, bien moins facile a virer d'une maison qu'un simple shinobi normal.
La conversation dura encore un moment avant que l'un des deux (probablement le "méchant") n'ordonne au servant d'ouvrir la porte. Ce dernier se pressa de sortir avant d'annoncer à un Kisame occupé a lire des bouquins sur les poissons que les frères avaient acceptés de le recevoir en ces temps troublés.
Entrant dans la pièce, Kisame fut peu surpris de tomber sur une pièce aussi belle que les autres, ce qui était normal sachant que les deux frères s'y trouvaient. L'un semblait candide, un peu fragile et naïf alors que l'autre avait une carrure plus forte, un regard dur et semblait mature. En vu de la présence d'un épéiste de la brume connu pour sa brutalité, ce fut le plus gentil des deux qui choisit de lui adresser la parole.
Commençant sa phrase avec un bonjour, il entreprit de critiquer de manière polie la décision de Kisame d'entrer sans autorisation. Ce dernier se contenta de sourire, il semblait facile à intimider et peureux, comment réagirait t-il si jamais l'homme requin faisait semblant d'être vexé et se mettait a hurler ? Ou même faire mine de l'attaquer ? Tant de questions intérieures qui lui firent presque oublier de sortir la feuille de papier contenant l'autorisation de Yagura à entrer dans ces terres.
Il continua ses paroles; proposant une place au monstre du brouillard avec un air un peu horrifié. Une légère dispute s'engagea alors entre les deux, opposant le frère ronchon qui souhaitait aller droit au but et l'autre qui ne voulait pas voir son chakra aspiré et sa peau déchirée, bien sûr, Yagura avait autorisé Kisame à y aller fort si jamais les Nishimura venaient à manquer de respect au Mizukage, même si les deux frères, en vue d'une connaissance appuyée des lois des hautes sphères de Kiri, ne feraient pas une erreur pareil.
Le Mizukage ? Ahaha, sacré farceur. Je reconnais qu'envoyer un homme requin à la porte de votre logis se doit d'être une mauvaise surprise mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas d'humeur à peindre la pièce avec du sang. Disons que je suis de bonne humeur et que la nature de ma mission m'en empêche, même si je ne pourrais pas me permettre de faire ça aux fameux frères Nishimura...
Kisame prit Samehada et la sortit d'une main avant de s'approcher d'une chaise pour la poser dessus, faisant trembler la chaise mais sans plus, l'épée vivante fit des gigotements indiquant que sa position ne lui plaisait pas mais l'homme requin se contenta de poser ses doigts sur sa bouche, sachant que l'épée enroulée de bandages aura l'occasion de se remplir l'estomac plus tard.
Le bijû sans queue se posa de son côté sur une chaise à côté de Kei, observant ce dernier et son frère un moment afin de détecter la peur en eux. Il savait que le deuxième était un dur mais le second était plus influençable et ne pourrait donc jamais dire non au monstre bleu...
Hé bien, je suis venu simplement car le Jinchûriki du Bijû à six queues s'est fait tuer il y a quelques jours et ce bon Yagura à appris la nouvelle. Les Bijûs prennent un moment pour revenir après la mort d'un hôte d'après lui, un processus dont la longueur dépend de la puissance. Vu que ce cher Rokubi à six queues, nous pensons qu'il faudra un petit moment pour qu'il revienne et nous ne savons encore pas si jamais il apparaîtra à Kiri ou dans un autre coin du monde...
Kisame lanca un coup d'oeil sur Samehada qui s'était excitée à l'annonce de "Rokubi", sachant qu'elle appréciait assez bien son chakra. Ne se souciant pas de la créature qui émettait des ricanements primaires, le spadassin continua sur sa piste.
Les Bijûs sont un élément important de villages au vu de leur puissance et la perte temporaire de Rokubi est gênante sachant que l'état de l'économie est, comme vous le savez, déjà assez médiocre. Le petit Yagura à donc choisi de m'envoyer pour vérifier que vous ne tenteriez pas de vous allier avec une autre entreprise puissante pour essayer un coup...
Kisame leva son doigt a ce moment précis pour éviter que notre cher ronchon ne proteste (ou que son frère le fasse à sa place).
Ne croyez pas que je viens avec l'idée que vous êtes des traîtres, non... Toutefois, ce tyran veut aussi savoir ce que vous comptez faire pour aider Kiri, il n'est pas à exclure qu'un pays proche comme Kumo vienne en apprenant que Rokubi n'est plus là après tout.
Les entreprises semblaient diminuées mais le bleu ne comptait pas s'arrêter pour quelque chose comme ça. Il était élémentaire à Kiri de tout faire pour aider son village et les Nishimura seraient de bien mauvais patriotes s'ils essayaient de tromper le dictateur haut comme trois pommes. L'Hoshigaki se mit donc à regarder les deux frères tout en souriant, affichant ses dents pointues au passage.
Après tout, Kiri passe avant tout, non ?
Nishimura Kan
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Sujet: Re: Petite visite (FB) Sam 19 Juil - 21:24
Kisame posa son épée sur une des chaises, sous le regard impavide de Kan. Mais les bruits de succion qui résonnèrent par la suite causèrent tout un émoi à Kei, qui déglutit, sua, chercha à se dérober par la porte ou bien une fenêtre invisible. Son jumeau posa une main sur son épaule, secouant la tête. Rien ne pourrait faire déguerpir cet homme venu les visiter par la demande du Mizukage.
Les Frères Nishimura regardaient, attentifs, le requin se poser sur une chaise à côté du fauteuil sur lequel était assis le plus frêle. Kan restait à l’écart, attendant avec stoïcisme que surgissent les mots infâmes de l’homme poisson. Pendant que ses paroles résonnaient dans cette salle majestueuse, son épée regagne son fourreau brun. Celle-ci était appuyée contre le meuble aux parchemins et aux livres. Il l’enfila rigoureusement, sans commettre aucune action qui puisse être répréhensible à l’égard de Kisame.
Il lança un regard interrogateur vers Kei, qui lui renvoya un regard suppliant alors que les paroles du poisson retentissaient. De toute évidence, Kei ne voulait pas que son frère parte. La terreur s’engouffrait dans tous les pores de sa peau. De plus, contrairement au Nishimura ninja, le marchand était quant à lui dans l’impossibilité de se défendre, même en cas de justification valable. Le Pacte de Protection octroyé aux Miura et aux Nishimura permettait à ceux-ci de rester dans leur nation si chère à condition qu’ils n’offrent pas de raisons de les bannir. Comme tous autres clans surpuissants possédant la richesse et l’influence nécessaires pour causer du tort au splendide pays, ils étaient allouvis par la passion dévorante du pouvoir.
« Ne t’inquiète pas, mon frère, je ne te laisserai pas seul face aux tempêtes de la mort. Quelles que soient les gifles, j’appuierai les conditions de ta mise en liberté, si tu permets à ton cœur de recouvrer la justesse de ta jeunesse… lorsque tu étais assez sage pour considérer l’ennemi en adversaire à abattre et non pas en agneau à apprivoiser. Tu vois maintenant ce que donnent ta ganacherie et ta vulnérabilité. »
L’homme requin exposa sa venue. Les Deux Frères Nishimura dégustaient le manque de confiance du Mizukage.
— Après tout, Kiri passe avant tout, non?
— Bien évidemment, souffla Kei. Kiri passe avant tout, et c’est pour cette raison que nous exposions avant que tu n’arrives ce que nous pourrions faire ou pas pour la nation. Je suis étranger aux querelles militaires à ma profession de marchand au service des Nishimura, mais je m’informe sur ce qui pourrait arriver en cas de désapprobation de la population au sujet de nos actions. Nous ne pouvons-nous méprendre. Il y a de nombreuses choses que ne connaissent pas les bâtards étrangers pour Kiri et il est de notre devoir en tant que Nishimura et Miura, fidèles serviteurs, de compromettre toute action répréhensible pour le Pays de l’Eau.
Kan ferma les yeux, leva les yeux au plafond, fixant les flocons gigantesques artificiels faisant office de plafond. La seule chose qui pourrait lui provoquer une mauvaise réaction, c’était au sujet des techniques Hyoton interdites. C’était comme si on lui avait coupé un membre et qu’à la place de celui-ci, il avait conquiert des montagnes pour recouvrer une illusion de normalité avec le Kenjutsu.
— Mais vous savez, les hommes sont si peu bons que même si l'on raisonne le pauvre pêcheur, celui-ci n’acceptera pas le compromis, même s’il est temporaire… Nous n’avons d’autres choix que de baisser le prix des marchandises Nishimura. Cela a pour conséquence une baisse des salaires sur tout le territoire. Les autres entreprises feront la même chose que nous, et ce, sur tout le territoire. Le protectionnisme de Kiri n’apporte pas que des bienfaits… nous réussissons à protéger notre économie de la convoitise des autres, mais en conséquence, nous n’avons pas de concurrence dans plusieurs domaines. Nous sommes sur les charbons ardents et cherchons une solution… Il y a déjà beaucoup de chômage ici-bas… et nous sommes concentrés sur les matières premières… cela…
— Abrège Kei, dit Kan en baissant les yeux. Il n’a pas besoin d’avoir un cours sur l’économie de Kiri pour comprendre ce que nous avons l’intention de faire…
Kei se mordilla la lèvre inférieure. Son cœur était suspendu dans le vide et son corps sur le point de chavirer dans les mers. Il ne voyait que le regard pervers du requin.
— Nous pensons… rendre accessible le marché poissonnière aux étrangers… Cela est la base de l’alimentation de Kiri. Cela ne doit pas être pris à la légère. On peut priver des gens de liberté, les rendre serviles comme des esclaves, mais on ne doit pas laisser les hommes affamés quel que soient leurs rangs sociaux. Cette action que nous nous apprêtons à faire permettrait aux gens de vivre humblement, certes, mais pas de mourir de faim. Mais cela a de grands risques, car c’est la nourriture la plus usitée à Kiri… si ce sont des…
— Assez! cria Kan.
Des étoiles, jusque-là froides dans le regard de Kan, se réchauffaient soudainement. Elles filaient sur l'iris comme celles que l'on entrevoit dans le ciel sur l'athmosphère. Ses pupilles brunes semblaient piquer de flammes se balançant lentement sur le rivage des eaux souterraines que contenaient les yeux fiers et nobles. Il soupira, cherchant à apaiser ce cheval furieux s’élançant dans les prés, cherchant à galoper, mais pourchassés par le prédateur insouciant du bien-être de sa proie.
— Je n’ai pas demandé à Kei que tu exposes tout ce que nous comptions faire. Le Mizukage est un chef de la guerre, pas un économiste. Ni cet homme… il ne tiendra aucunement compte des raisons poussant une si prospère famille acculée à la faillite. Je n’ai pas honte à le dire, car cela n’est pas moi qui m’en occupe. S’il y a une personne à blâmer, c’est bien toi.
— Si nous prenions véritablement en compte les émotions de nos concitoyens, nous aurions déjà vendu…
— Ne sois pas idiot. Ce patrimoine, celui qui appartient aux Nishimura et aux Miura appartient aussi à Kiri… Vendre ce qui appartient de droit au Mizukage, c’est vendre ce qui appartient à nos clans. Oui, nos clans! Nous sommes les derniers rejetons ayant Nishimura comme patronyme et à ce titre, nous sommes les seuls Nishimura qui existent sur cette terre. Mais… il est vrai que nous avons aussi les Miura dans les veines et je refuse de damner nos oncles et nos cousins par la bêtise d’un homme absurdement allocentriste, se donnant corps, âme et sang à l’œuvre de la nation!
— Kan! Le Pacte de Protection! gémit Kei.
— Je me moque de ce pacte en ce moment, grogna Kan qui s’adossait sur le mur. Ce qui me préoccupe, c’est que le Mizukage puisse comprendre deux choses : l’un, qu’il n’est pas économiste! De deux, que nous sommes obligés d’obtempérer à une certaine demande ou bien d’attaquer! Il y a des bateaux guerriers à la frontière du Pays de l’Eau, qui nous suggèrent une seule voie à suivre : s’ouvrir au commerce, ou bien on les extermine par notre propre volonté. Je suis certain que notre cher Kisame sait ce que cela signifie. Les pêcheurs sont effrayés, ne veulent pas sortir de Kiri. Le prix des marchandises devrait monter… Et si les gens gourmandent les autorités, nous les materons.
Kan se tourna, le regard déçu, les pupilles rétrécies par la colère, vers son frère bien-aimé qui se ratatinait comme un vieillard, cherchant à se dérober au regard perçant de son frère. Il avait la peur comme compagne à cet instant. Telle une femme croulante n’apportant que calomnie à son mari, elle conseillait le jeune marchand de matraquer, de se dresser devant l’injustice. Mais discipliné comme un fangeux objet, il résistait à la tentation… si la tentation existait encore après que tant d'années soient passées à souffrir dans ses déjections employées verbalement par les houlettes au sujet de l’homme insane.
— Mais Kei s’évertue à décréter que les gens sont faméliques et indigents. Nous sommes un pays pauvre, il n’y a pas de doutes. Pour certaines choses, nous sommes riches, pour d’autres, non. L’agriculture est difficile sur un territoire si restreint. On se rabat sur la pêche. Les mesures protectionnistes empêchent une concurrence sur le marché permettant aux gens d’avoir un emploi bien payé, car on s’évertue à garder les salaires bas par décrets, pour garder les gens illettrés et sans pouvoir. Cela n’apporte que des problèmes. La seule solution, c’est l’attaque. On doit attaquer les bateaux. Mais ne nullement s’engouffrer dans d’abscons raisonnements.
— Kan, s’il te plait… il y a d’autres solutions. Enlever ce décret permettrait aux gens de manger à leur faim.
— À leur faim? Sans doute, mais le Mizukage n’apprécierait pas que la population soit lentement éduquée et que le courroux s’abatte sur les hautes sphères du pouvoir.
Kan se tourna vers Kisame et s’avança vers lui. Il baissa les yeux, nullement terrorisé par le regard affamé de l’homme requin.
— Nous sommes des chiens au service de ton maître. Chez les Nishimura, les sujets sont respectés en tant que simples serviteurs, quelles que soient leurs espèces. Qu’ils soient chiens, chevaux, humains… tous doivent être aidés en cas de besoin. J’espère que le tien et le nôtre, en tant que Frères Nishimura, puisse apporter son viatique au dévouement niais de Kei. Le marchand anémique a parlé. Moi, je parle en tant que guerrier. Je me bats pour la nation et je tuerai ceux qui ne défendent pas les prochains sacrifiés pour les Grands de Kiri.
Hoshigaki Kisame
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Sujet: Re: Petite visite (FB) Dim 20 Juil - 16:31
Ce fut avec une satisfaction néfaste que Kisame entreprit de regarder les deux frères Nishimura se disputer, les deux avaient en effet des caractères bien opposés, si opposés en fait, le frère "méchant" se mit à hurler sur son frangin, agacé par l'attitude optimiste adoptée par ce dernier qui contrastait de manière sévère avec l'ambiance de Kiri.
Il devint clair que le premier, Kei, n'était pas un ninja et meme s'il en fut un, ce n'était pas le type de ninjas qui combattait : Il préférait sans aucun doute la diplomatie ou l'art plus subtil de gérer une entreprise alors que son frère était plus offensif. Sans doute doué aussi pour gérer l'entreprise mais il était clairement plus a l'aise dans un champ de bataille.
La dynamique devint facile : Kei était le frère gentil, Kan le frère "méchant". Négocier avec Kei aurait pu résoudre l'épineuse situation mais Kan semblait avoir trop d'autorité sur lui. Voir son frère se soumettre devant quelqu'un devrait suffire pour qu'il rejoigne immédiatement l'avis de ce dernier. Il allait falloir convaincre Kan avant tout, donc.
L'économie chancelante de Kiri semblait de toute façon aussi influencer les Nishimura. Cette certaine pauvreté indigne d'un village caché était le fruit de notre cher Yagura ainsi que son prédécesseur. Ce dernier, qui nourrissait en effet des envies de puissance encore plus grandes, n'avait cesse d'essayer de conquérir de nouveaux territoires. S'il y eut des victoires ici et là, une certaine incompétence des généraux priva Kiri de territoires.
Une armée affaiblie et sans une arme de destruction massive (qui était la quatrième plus puissant d'ailleurs) ne pourrait pas défendre son pays facilement et un pays doté de ressources économiques grandes et une armée tout aussi vaste, tel que le village caché de la foudre ou le village caché du feu, pourrait utiliser ça pour attaquer et vaincre Kiri aisément.
Les épéistes ? Ho oui, ils ont, réunis, la force de vaincre beaucoup de shinobis (rien qu'en solitaire, ils sont bien assez fort) mais Yagura sait que la population ne tient en place que parce que les épéistes sont menaçants, surtout que si l'ennemi est proche, il devra aller au front en personne pour déchainer le pouvoir d'un Bijuu sur eux, non.
Si c'était possible, ils allaient combler les trous de l'armée en prenant des civils pour leur apprendre le maniement des armes et sans doute pomper ce qui reste de l'argent des grosses compagnies pour régler les problèmes économiques, si c'était possible.
En réalité, notre ami Kisame venait aussi pour ça, leur faire accepter de donner de l'argent. Une fois les deux calmés, il leur proposera et s'ils ne refusent pas, il sortira l'excuse qui va lui permettre ici de balayer la colère d'un Kan qui s'était rapproché pour parler à Kisame.
À peine eut t-il fini sa phrase que Samehada se mit à grogner, sentant que quelqu'un menaçait son maitre. La lame légendaire commença à enfler avant que Kisame ne lui fasse signe de se taire et observe Kan avec un air amusé avant de laisser échapper une partie de son chakra, pas assez pour détruire le fauteuil ou autres mais assez pour que sa phrase paraisse franche.
Je dois avouer que votre conflit entre frères m'a bien plu, c'est mauvais de se disputer devant un invité, non ? Enfin, je vous prie de cesser ça. Je ne suis pas venu pour assister à des pitreries pareils.
Il lança un regard des plus durs vers les deux frères tout en dégageant brièvement un peu plus de chakra. Notre homme refit ensuite son sourire calme alors qu'il se mit à caresse Samehada comme un gros chat, ignorant le grognement de cette dernière, réservé à Kan.
Il ne savait pas si Kan était calmé mais la grande question arrivait et l'Hoshigaki était certain que tout le monde, Kei y compris, y protestera.
J'ai une autre proposition un peu plus ennuyante en revanche. Kiri va avoir besoin d'hommes pour son armée et j'ai bien peur que le tyran précoce ne recherche du personnel auprès de votre entreprise. Ne voyez pas là un ressentiment personnel de ma part, il ne s'agit que de la décision de Yagura et sans doute les sinistres imbéciles ayant obtenu ses faveurs...
Nishimura Kan
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Sujet: Re: Petite visite (FB) Dim 20 Juil - 19:55
Samehada se mit à grogner, faisant résonner des bruits bestiaux de créatures des profondeurs des eaux. Kan plissa les yeux austèrement aux sons produits par la chose, mais il ne bougea pas.
La seule chose qu’il espérait à cet instant était que cet homme parte. Ils devaient lui et Kei discuter encore de ce qu’il convenait de faire pour la prospérité de Kiri et cet homme, ayant entré sans raison qui lui semble régulière, contrevenait à la réunion. Kei avait attendu une semaine pour l’avertir de la situation problématique des Industries Nishimura. Kan était parti en mission et ne pouvait consulter alors les documents informatifs sur la situation économique du clan. C’est maintenant qu’ils devaient connaître les intentions du requin. Le frère ninja devait permettre à l’âme torturée de son frère Kei, qui avait perdu bien du poids ces derniers temps, rongé par le désespoir de voir bientôt ces entreprises sombrer dans l’oubli, de se libérer du faix. C’était devenu sa raison de vivre, et il galvaudait sa santé. Ce n’était pas seulement un emploi, c’était une façon de compenser son inutilité en combat pour son esprit enchaîné et de promouvoir adroitement sa vision dévoué au bonheur au sein d’un village gangréné par l’incuriosité à l’égard des gens impécunieuses.
- Je dois avouer que votre conflit entre frères m'a bien plu, c'est mauvais de se disputer devant un invité, non ? Enfin, je vous prie de cesser ça. Je ne suis pas venu pour assister à des pitreries pareils.
Une quantité de chakra fut immédiatement ressentie par Kan et Kei. Celui-ci déglutit encore une autre fois, baissant les yeux. Il n’avait aucunement désir de s’attaquer à cet homme dangereux. Son frère Kan était lui aussi hardi, mais il gardait une certaine prestance dans ses actions et une humilité dans la violence. Quant à cet homme requin… c’était la bestialité à l’état pur. Une simple entité dépravée, espérant trancher les corps des innocents, sans jamais penser aux lendemains de ses persécutées injustement.
Kisame lança un regard dur à Kan, qui lui rendit un regard hermétique en retour.
- J'ai une autre proposition un peu plus ennuyante en revanche. Kiri va avoir besoin d'hommes pour son armée et j'ai bien peur que le tyran précoce ne recherche du personnel auprès de votre entreprise. Ne voyez pas là un ressentiment personnel de ma part, il ne s'agit que de la décision de Yagura et sans doute les sinistres imbéciles ayant obtenu ses faveurs...
- Si c’est là la seule raison pour que vous veniez, je considère que cette raison est tout à fait valable, dit Kan en allant s’asseoir en face de Kisame, sans délaisser son sang-froid. Nous pouvons donner, ce n’est pas un problème. Sachez que nous ne pourrons pas offrir une armée entière à Yagura, mais donner de l’argent pour que la nation puisse s’en sortir plus forte, je n’ose contredire cet acte et j’espère même l’encourager. Des escapades en terres étrangères pour apporter des richesses au pays, des bateaux de guerre ou bien payer une partie des shinobis à la solde du maître Yagura… tout cela est possible. Nous avons cet argent.
- Kan, nos concitoyens sont déjà lésés dans nos droits… marmonna Kei. Ces hommes sont naufragés et bannis du pouvoir. Nous devons aider ces hommes et ces femmes à concevoir une vie modeste, mais décente. As-tu pensé à...
- Oui, j'y ai pensé. Mais il ne sert à rien de prophétiser. Ce n'est pas moi qui dois pourvoir à ses astreintes. C'est à cette autre personne de s'en occuper.
- Kan, nous devrions parler certainement de cette chose en temps et lieu...
- Silence toi ! grogna Kan. Il se tourna vers Kisame, le fixa impassible, bannissant chaque émotion de son esprit. Il croisa les bras sur sa poitrine, baissant le regard immédiatement. Il songeait doucement, choisissant délicatement chaque once de mots pour parler des maux de son entreprise sans jamais ternir la renommée induite par son rang.
Il continua d'une voix auguste.
- Je sais fort bien que Kisame ici présent n’ira pas s’offusquer de tes prétentions bonasses. À l’entendre, je vois, monsieur, que vous ne portez pas Yagura dans votre cœur avec des paroles si peu empoignantes. Nous avons effectivement des problèmes en matière d’argent, mais la talent de Kei permet d’appuyer à sa juste mesure notre maître. Il s’est déjà sorti de bien de tracas sans que j’ose l’appréhender dans ses actes. Ce n’est certainement pas l’être le plus prosaïque en ce monde, mais il a des talents que bien peu possèdent en ce si bon village. Espérez considérer ma mauvaise humeur comme zeste des derniers jours qui n’ont pas été traitables. Il est vrai que nos badaises ne devraient pas être exposées devant un être tel que vous, et à ce titre, je conçois que c’est là un manque de respect. Ce qui me chagrine dans l’histoire, c’est que Yagura manque quelque peu de notions en économie et ne voit pas la véritable nature des problèmes causés par le manque de nourritures. Bientôt, nous devrons gourmander les gens, sinon nous aurons une insurrection dans ce magnifique – mais souffrant – pays.
Kan ferma les yeux, regarda au plafond imperceptiblement, soupira.
Peu de gens pouvaient espérer un jour se tenir dans cette petite pièce si magistrale. Il y avait là de nombreux dossiers et documents importants, et même si c’était là que des copies pour plusieurs, car les originaux se trouvaient dans la principale Demeure Nishimura, celle-ci servait de point de relai pour obtenir les dernières nouvelles économiques et politiques sans que la maison principale du clan soit déshéritée de son influence par une agression armée de spidentiés.
- S’il y a un besoin quelconque en termes de capacités inusuelles, je pourrai aider. Je n’ai présentement rien à faire et il m’enchante d’aider Yagura comme nul autre.
Hoshigaki Kisame
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Sujet: Re: Petite visite (FB) Ven 25 Juil - 22:13
Le requin
Frères
Kisame avait entendu parler du cycle de haine, un vieux fou le lui avait dit en tout cas peu avant qu'il ne soit massacré.
[i]D'après lui, c'était une pratique simple : Un mec tue quelqu'un, son frère/fils/père pète un câble et attaque le criminel pour se venger, un relatif du tué se venge sur l'autre vengeur, provoquant la colère d'un autre qui tue immédiatement l'autre après avoir commis son méfait.
Tout ça pour dire qu'une version miniature, nommé "le cycle d'engeulade" venait de se produire devant notre cher homme requin : Kei dit quelque chose, Kan objecte et une dispute éclate avec Kan qui ressort souvent vainqueur en vu de son caractère plus dominateur, Kisame suggère quelque chose a laquelle Kei répond mais Kan l'engeule et le cycle recommence. C'était marrant, et un peu triste, mais surtout marrant pour Kisame.
Ici, la tension envers Kisame s'était un peu calmée depuis qu'il avait été annoncé qu'il ne venait que pour l'argent. Toutefois, les deux frères se remirent à se disputer encore plus après avoir constaté que Kisame ne venait pas afin d'accrocher leurs têtes à sa collection. Bien entendu, ils n'oubliaient pas le Bijû sans queue : Son nom revenait en fait assez souvent dans le débat des deux frères.
Il comprit encore la dynamique entre Kei et Kan : Le premier était de toute évidence une brebis dans un territoire de loup, remplis de bonnes intentions dans un endroit où elles n'ont plus leur place et peu capable de tenir tête a son frère.
[i]L'autre faisait parti des loups et semblait penser au village avant tout, une pensée agréable qui pourrait en faire le chien-chien numéro 1 de Yagura s'il ravalait sa dignité pour accepter que le Mizukage avait le contrôle total sur tout ce qui est dans Kiri.
Notre homme se tourna a nouveau vers Kisame, affichant une expression neutre indiquant un désir de parler sans avoir l'air familier. Trouvant sa voix, il réussit à bien comprendre que Yagura n'était évidemment pas le favori de Kisame : Il n'était pas loin, Kisame n'avait en réalité pas beaucoup de respect pour Yagura, un tyran miniature haut comme un pouce avec de pauvres choix de gestions du village, le jour où Kisame le détrônera, Samehada absorbera avec plaisir tout son chakra.
Vaincre Yagura pour Kiri n'était pas le but de Kisame : Il voulait simplement dissiper le monde de mensonge dans lequel tout le monde, lui, les deux Nishimura, Yagura et tant d'autres personnes résidaient. Le village de Kiri ne ressemblait plus guère qu'a une dictature où les plus forts ont du mal à survivre et l'absence de Yagura devrait l'achever, dommage mais bon...
Kan finit ses paroles : D'après lui, une insurrection était possible si la famine continuait. Devant ces paroles, Kisame se contenta de ricaner, suivi par son épée qui avait un rire légèrement plus aigüe mais tout aussi menaçant. Il se leva un peu pour mieux observer le Nishimura droit dans les yeux, une tâche compliquée au vu de sa taille.
Une insurrection est un bon moyen pour que Yagura prouve qu'il ne rigole pas. Les six autres sont ses chiens et nous valons tous bien plus qu'une bande de paysans affamés, au contraire, je pense qu'exterminer les plus faibles est une tâche qui devrait aider le village, moins de bouches a nourrir après tout... héhé... Je pense que Zabuza et compagnie supporteront cette idée.
Kisame se rassit toutefois, reprenant un sourire assez amusé. Nonchalant, il posa son poing sur sa joue et tapota son siège avec ses doigts.
Toutefois, je pense que nous serons partis chercher de la limace. Je suis sûr que ta loyauté envers le village te permettra de participer a ce massacre de paysans, Kan. A moins que tu ne veuilles faire partie de l'équipe pour retrouver Rokubi ?
L'homme requin posa un doigt sur son menton avant de laisser un autre sourire monstrueux apparaître sur son visage, révélant des rangées de dents aiguisées.
Mais qui pourra protéger Kei alors ? Ho oui, il semble doué mais je reste suspicieux de survivre seul dans une prairie infestée de loups. Je pense qu'une tuerie de paysans est l'endroit qui te convient le mieux, Kan, qu'en pense tu ? Je suis un agent du gouvernement après tout, je suis intéressé par l'avis des citoyens, tant qu'ils ne se plaigent pas... héhé...► Kisame : D- On va rendre ça amusant 24/12/13.
« Gahaha... ► Kisame
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Nishimura Kan
Ninja d'élite de Kiri
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Sujet: Re: Petite visite (FB) Ven 25 Juil - 23:37
- Mais qui pourra protéger Kei alors ? Ho oui, il semble doué mais je reste suspicieux de survivre seul dans une prairie infestée de loups. Je pense qu'une tuerie de paysans est l'endroit qui te convient le mieux, Kan, qu'en pense tu ? Je suis un agent du gouvernement après tout, je suis intéressé par l'avis des citoyens, tant qu'ils ne se plaignent pas... héhé...
- Eh bien, dit Kan avec une forte distanciation. J’espère que tu as de bons arguments pour que je doive faire une telle chose. Car c’est là la dernière chose qui convienne au pays. Il est mieux d’être craint qu’être aimé, certes, mais lorsqu’on attaque son frère, la famille nous assaille. Je refuse de commettre de telles actions préjudiciables à l’encontre du Pays de l’Eau, à moins d’avoir une excellente raison.
Kan soupira doucement. Kei fixait son jumeau dizygote avec plus grande attention, s’attendant qu’il y ait bientôt une fureur galopante. Mais rien ne vint. Seul le silence et les yeux froids de Kan répondirent à la suggestion incongrue de l’homme requin.
Le regard interrogatif et piteux de Kei était pourtant la seule chose qui attristait Kan à cet instant. Il avait appris à réfréner ses émotions et se montrait dur envers ce frère bien-aimé, mais il se savait en tort sur de nombreux points quant à la politique de Kiri. Mais il ne savait comment le montrer. Il ne savait que hurler. Quoi que Kan puisse en dire, Kei respectait ses engagements. Lorsqu’il était plus jeune, il rêvait d’un monde meilleur. Et en dépit de l’hypocrisie de sa patrie, il restait fidèle à celle-ci. Au lieu de se morfondre, il cherchait des arguments, des points sur lesquels les autres ne pouvaient pas contre-attaquer. Il usait sagement son intelligence, au lieu de se conforter dans des idées vides de sens et de raisons.
- En revanche, je suis fidèle à la parole de Yagura. Et je ne pense pas que ce soit son intention de commettre une telle chose, alors que récemment, il a assoupli son régime.
Il évita de parler clairement des raisons ayant poussé cet homme fourbe à la mansuétude. Évidemment, il savait que son frère jouait un rôle dans cet assouplissement. Et il préférait ne pas semoncer Kei une autre fois. Celui-ci restait absent de l’échange désormais, ne sachant pas par quel miracle ses arguments pourraient être valides. Il écoutait attentivement toutefois.
- Je préférais certainement tuer plutôt que jouer au chasseur de trésor. Sachez que je n’aime pas particulièrement cet apitoiement à l’encontre des miséreux dans les manœuvres politiques. Mais nous sommes réellement peu à concevoir une telle chose et à vouloir qu’elle se produise. Ayez au moins une oreille active en la matière. Je ne suis qu’un chien, mais un chien sage. Tuer inutilement ne mènera qu’à un cercle vicieux et le régime ne subsistera pas longtemps.
Il arrêta de parler un instant, fixant l’un des oiseaux empaillés qui se trouvaient sur l’une des tables. Il fronça les sourcils.
- Mon frère est encore un chiot tétant sa mère. Soyez bienveillant à son encontre. Mais au moins, il garde une douance que peu n’ont les imbéciles qui vous entourent. Si c’est cela qui vous intéresse… je peux vous dire que les autres Épéistes ne sont jamais venus chez les Nishimura, en dépit de notre importance…
- Kan, gémit faiblement Kei mi-figue mi-raisin.
- Donnez-moi de bonnes raisons qui pourraient me convaincre que votre voie est la plus propice au bien-être de Kiri.
Sujet: Petite visite (FB) 
Jeu 17 Juil - 21:16
