« Quelqu’un a dit un jour que la mort n’est pas la pire chose dans la vie : le pire, c’est ce qui meure en nous quand on vit. »


Voilà quelques jours maintenant que tu quittais le village caché de la brume. Tu désirais t'y rendre pour un seul but: rencontrer le Mizukage quatrième du nom. Malheureusement, à la place, tu rencontrais une kunoichi qui voulait t'affronter et certainement te mettre au cachot. Pourquoi donc ? La réponse était simple. Tu n'étais pas un homme méconnu sur terre, loin de là. On te considérait comme un redoutable déserteur ou Nukenin comment ils les appelaient dans ce fameux livre qu'on désignait comme Bingo Book. Chaque pas que tu faisais, ton être était en danger. À tout moment, des chasseurs de déserteurs pouvaient apparaître comme seul objectif: obtenir la prime qui pesait sur ta tête. Mais bon, qui craignais-tu de toute façon ? Jusqu'à présent, tu ne faisais qu'avancer la tête haute. Tu te pavanais comme si on ne pouvait jamais t'atteindre. Toi, le Prince, tu te disais tout bonnement que personne n'avait les capacités pour t'annihiler. Une telle arrogance ne venait que de ton vécu. Deux voir trois ans passées en prison t'avaient bien fait changer. Tu en avais appris des bonnes leçons dans cette cellule, en tout cas. Et cette demoiselle de Kiri que tu affrontais, désirait à nouveau te mettre au cachot. Pour qui se prenait-elle ? Voilà tes pensées; la question que tu te posais. Tu n'étais pas en bon état ce jour-là, certes, mais heureusement, tu lui avais tout de même tenu tête et tu réussissais même à la repousser. La tuer n'était pas utile. Tu n'étais pas ce genre d'homme ou plutôt... la folie meurtrière ne s'était pas emparé de ta personne. Elle avait de la chance cette jeune femme. En tout cas, belle, elle l'était. Il n'y avait aucun doute là-dessus mais toi, tu ne pouvais pas la voir car tu voyais flou. Ta vue était troublée par ton malaise qui n'avait fait que t'engendrer des problèmes.

Repartant presque dans un cent pour cent au niveau vitale, tu réfléchissais un instant et tu te disais: si Sayu était tombée sur un ninja de cette rangée ? Mais en bien plus cruel ? Elle aurait périe. Elle ne serait plus de ce monde. Ainsi, tu te disais qu'un entraînement serait plutôt bon pour elle et pour toi, car voilà bien des semaines que tu n'avais plus combattu. Arpentant le voile brumeux qui dérangeait le chemin que tu entreprenais, une sensation étrange te surmenait. Quelque chose t'intimidait... quelque chose d'étrange que tu ne pouvais pas définir. Le chakra ressenti était immense et provenait du village caché du sable lorsque tu passais à côté de ce pauvre pays qui avait connu la même histoire que le tien. C'était comme si un monstre abritait à l'intérieur. Tu entendais des cris bizarres, stridents, mais tu ne pouvais pas faire cap vers le village caché de Suna. Ta disciple t'attendait impatiemment, certainement. Elle qui désirait un jour te surpasser... elle qui avait vu que tu gouvernerai un jour dans un village... elle qui avait vu ta détermination ce jour-là aux portes d'Iwa... son objectif était de pouvoir d'atteindre afin de devenir responsable. Pour le moment, vivre seul pour elle, était bien trop difficile. Tellement d'ennemis rôdaient sur les terres de ce monde. De plus, elle était Nukenin, elle aussi, tout comme toi. Il serait donc encore bien plus difficile pour ta disciple de séjourner en ses terres. Pensant qu'un entraînement était nécessaire, tu la rejoignais, exposant une expression bien trop curieuse. Sur ton chemin, tu croisais des animaux sauvages et d'autres non. Seul ton aura suffisait pour leurs faire comprendre qu'ils n'étaient pas à la hauteur. Quelques uns d'entre eux t'attaquaient, mais très vite, ils regrettaient et à ce moment... c'était déjà trop tard. Ton regard flamboyant perçait les alentours; aucun ennemi pour t'appréhender.

Et là, tu arrivais finalement au lieu de rendez-vous avec ta disciple qui était déjà dans les lieux. Tu étais en retard, mais bon, ce n'était pas une nouvelle. C'était toujours comme ça avec toi. Te contentant simplement d'observer la gamine que t'avais pris sous ton aile et tout ceci, comme si rien ne s'était passé, pour l'interroger: « T'es prête ? On va faire un combat d'entraînement. Je veux voir à quel point tu as progressé. » Tes propos ne pouvaient qu'être vrais. Vous étiez toujours ensemble à part quelque fois dans le but d'être seul un petit moment pour s'amuser tranquillement. Mais, jamais tu n'avais vu ses progrès. Elle s'était durement entraînée et tu l'avais remarqué sauf que... depuis ce temps tu ne l'avais jamais affronté. Et puis, depuis cette rencontre qui te laissait croire que le mauvais oeil planait au-dessus de vous, tu préférais voir ses compétences. Lui dire de s'améliorer si nécessaire. La conseiller si il le fallait, mais en aucun cas, elle devait mourir. Dans les montagnes, effectuant un cent quatre-vingt degrés pour te retrouver dos à elle, ta tête flanchait dans sa direction histoire qu'elle puisse voir ton visage, lui ordonnant: « Suis moi, on va s'battre autre part. C'est de la merde ici. » Avant d'esquisser d'un léger sourire pour exprimer que tu ne voulais que son bien. Sautillant sur les rochers qui entravaient votre route, tu avançais à une vitesse folle, les mains dans les poches. Le début d'entraînement commençait dès cet instant, à vrai dire. Tu voulais déjà voir de quoi elle était capable. Si elle avait acquit déjà assez de vitesse pour bouger plus aisément lors d'un combat, car d'après tes souvenirs, lorsque tu l'avais recruté... ce n'était pas trop ça.

Pénétrant le dit lieu que tu désirais fréquenter, la forêt de Konoha, tu te dirigeais vers le centre de celle-ci. À l'intérieur, on pouvait y trouver des bêtes énormes et dangereuses. M'enfin, tu n'étais pas tellement venu pour ça, quant à toi. Ton air neutre planant sur ton visage, tu t'écartais gentiment de Sayu afin de prendre de la distance une fois que celle-ci débarquait à son tour, t'exprimant aussitôt: « Ici, nous pourrons combattre. Il y a des créatures, mais elles ont encore une sacrée marge à faire pour nous rejoindre. Personne ne viendra nous perturber. » Gardant toutefois les mains dans tes poches, un regard confiant, tu poursuivais d'un petit sourire quelque peu arrogant: « Allez, montre moi comment tu as progressé. » Tandis qu'une aura violette s'émanait doucement de ton corps.

« Quelqu’un a dit un jour que la mort n’est pas la pire chose dans la vie : le pire, c’est ce qui meure en nous quand on vit. »


Qu'est-ce que fabriquais-tu ? Pourquoi agir de la sorte ? Qu'attendais-tu ? Que manigançais-tu ? Généralement, tu étais toujours le premier à attaquer. Sans répit, tu lançais assaut après assaut de telle façon à ce que ton adversaire ne puisse ni attaquer, ni contre-attaquer, ni se protéger. Mais là, tu lui laissais la voie libre. Tu préférais qu'elle ouvre les hostilités car tu désirais simplement la voir enfin en action. Elle était marionnettiste. Du moins, elle avait de bonne compétence dans ce domaine et n'en était pas encore une confirmée. Oui, car si l'on regardait des autres personnages il y en avait plein qu'on pouvait considérer comme validé. Kankûro par exemple; du village caché du sable. Du moins, si il était toujours en vie après l'incident de ses hommes qui avaient bombardé leurs nations. D'ailleurs, qui étaient-ils ? Comment avaient-ils pu faire un tel ravage ? Des questions troublantes, dont tu voulais la réponse. Oui, car toi, tu n'aimais que ça... affronter les meilleurs pour les réduire à l'état de cendres. Tu adorais massacrer les shinobis "puissants", va-t-on dire, dans le seul but de leurs démontrer qu'ils n'étaient rien face à toi. Et c'était d'ailleurs dans ses duels que tu prenais un énorme plaisir à combattre... que tu prenais gentiment goût au sang et que ta folie meurtrière s'emparait de ton être.

Avec ton disciple, est-ce que cela t'étais déjà arrivé ? Non, car tu contrôlais toujours tes pulsions. Tu avais simplement peur pour elle. Tu étais effrayé de la blesser et donc tu te retenais toujours. Elle ne t'avait jamais vu dans cet état et heureusement, car dans ses circonstances, tu pouvais charger sur n'importe qui. Tout ça, juste pour assouvir ta soif de sang. Le temps était beau. Le soleil allait perdurer encore trois voir quatre bonnes heures d'après tes intuitions. Un léger vent passait sur la zone pour ne pas suer trop vite. Il te caressait délicatement ta peau, donnant la température juste parfaite. Le champ de bataille, tu l'avais choisis. Un terrain herbeux avec des arbres et des arbres qui vous contournaient à une dizaine de mètres plus loin... vous vous rendiez finalement dans cet espace. La kunoichi avait énormément progressé. Elle te marquait à la culotte. Evidemment, tu n'allais pas au paroxysme de ta vitesse, mais tout de même à un bon rythme et c'était ce qui t'impressionnait le plus. Celle-ci ne pouvait pas te voir dans ta course. Tu étais dos à elle et tu souriais. Son chakra, tu l'avais ressentis derrière ta personne. Les progrès étaient donc bien plus flagrants que tu ne le pensais. À destination, de Sayu ou bien de toi, aucune goutte de sueur n'avait dévalé de votre visage. Vous étiez beaux; vous étiez propres. Distancé d'un bon mètre et même plus, tu fixais la gamine. Pour toi, ce n'était encore qu'une petite fille et c'était normal d'un ninja venant de ta trempe.

Celle-ci, en action, se mettait à bouger rapidement. Il n'y avait pas de doute à tes yeux; elle venait d'user d'une technique que tu employais très souvent afin de surprendre tes adversaires: le Shunshin no Jutsu. Utile en combat, cette action vous permettez de vous envoler afin d'apparaître à une position que vous avez choisi à l'avance. Malheureusement pour la jeune femme, elle n'était pas assez rapide. Certes, ce mouvement marchait énormément, mais face à toi, l'expérience comptait beaucoup. Un minimum de niveau vous séparait et de tes pupilles de félins, tu pouvais suivre son mouvement avant d'entamer sur un trois cent soixante-cinq degrés tandis que tu tirais les mains de tes poches pour l'arrêter dans son geste. Tu ne savais pas tellement ce qu'elle préparait, mais sans doute, une grosse attaque vu qu'elle ne jouait pas avec ses pantins. Te retournant donc, elle qui se trouvait à un mètre de toi, tu plaçais ta main gauche de sorte à stopper son bras qui était en plein élan. Repoussant celle-ci, c'était d'un sourire que tu esquissais sur l'expression de ton visage avant de poursuivre la scène.

Vous vous retrouviez tous les deux au corps-à-corps et c'était là qu'allait se jouer la règle numéro un chez un ninja: le Taïjutsu. Tu désirais tout savoir sur elle ! Tu voulais la corriger ! Lui montrer comment il fallait agir dans n'importe quelle situation et là, vous tombiez sur un exemple parfait. Te mettant en garde, c'était d'un simple mouvement fluide et précis que tu frappais d'un coup de pied fluide dans ses côtes. Sayu mesurant d'un bon mètre septante, il t'était facile de placer ce premier assaut, mais la question... est-ce que tu allais la toucher ? Semblait-elle qu'elle s'était amélioré au corps-à-corps... qui sait ?

Spoiler:

« Quelqu’un a dit un jour que la mort n’est pas la pire chose dans la vie : le pire, c’est ce qui meure en nous quand on vit. »


Tu remarquais très vite que le combat que tu engageais, allait être loin d'être ennuyant. Tu connaissais très bien ta disciple et elle était assez douée pour vite progresser. Après tout, tu ne l'avais pas prise sous ton aile pour rien. Malgré qu'elle était à la rue, si tu n'avais rien vu en elle, tu ne l'aurais jamais adopté en quelque sorte. Mais pourtant, voilà, elle était maintenant sous ton commandement et bientôt tu comptais lancer les préparatifs de ton plan. Recruter le plus de déserteur, mercenaire, dans le but de fonder une équipe: voilà ton premier objectif. Tu désirais le village caché de la pierre. Il ne s'agissait pas là d'un simple petit pays. La Guerre civile faisait rage dans ses contrées depuis la mort de ton maître. Tu te devais donc d'aborder les plus puissants, mais d'abord, ta disciple devait devenir plus puissante. L'entraînant dans un combat, le début semblait se dérouler plutôt bien. Tu étais satisfait. Non seulement qu'elle avait réussit à te suivre, mais aussi, qu'elle avait acquis une vitesse pour en surprendre plus d'un. Elle avait atteint les ninjas de ceux qu'on considérait de type A. Ils étaient redoutables et elle, possédait le niveau pour en combattre plus d'un. T'étais fier d'avoir une jeune fille comme ça à tes côtés. D'ailleurs, tu ne le montrais peut-être pas, mais tu espérais ne jamais la voir mourir. Oui, car toi, tu étais l'un de ses hommes qui ne montrait jamais ses sentiments.

Tu avais vu tellement de proche perdre la vie que ton expression restait toujours neutre... comme si tu t'en foutais, comme si c'était normal au bout d'un certain de temps de perdre la vie. En tout cas, on ne te donnait pas ce deuxième surnom: le démon, pour rien. Toujours la tête froide dans chacune de tes actions, tu entreprenais constamment des décisions qui pouvaient être parfois cruels pour certaines personnes, mais dans le monde des shinobi... il n'y avait pas de place pour les hommes aux grands coeurs. Cette fois, agissant de telle sorte à te retrouver en un contre un face à la kunoichi, à cet instant tu avais également l'air inexpressif. Une idée t'était venu à l'esprit et c'était d'un mouvement fluide que tu frappais dans les côtes de Sayu. Oh, non, que dis-je ? Que te feintais Sayu ! Expert dans l'art du Taïjutsu, tes mouvements en étaient rendus si fluide que tu pouvais même en créer des illusions. Alors qu'elle pensait que tu l'attaquais; mettant ses mains pour bloquer cette feinte, toi, tu poursuivais d'un assaut dans la tête mais de l'autre jambe.

Ton corps planant, tu levais ton pied gauche qui venait violemment se planter dans le crâne frêle de ta disciple pour l'expulser au loin. Après quelques roulades, elle se relevait. La briser dès le premier coup n'était pas nécessaire. Tout de même, elle devait être légèrement sonné. Par contre, le plus intéressant, c'est qu'elle possédait un style elle aussi de Taïjutsu. Il apparaissait sous le nom du Kenpô. Sauf que là, tu usais du tien et grâce à ton expérience en matière de combat, tu la prenais de vitesse. Celle-ci sur ses jambes, reprenant certainement ses esprits, faisait apparaître une marionnette. Il s'agissait d'une fille qu'elle contrôlait, mais pas n'importe laquelle... c'était son pantin le plus puissant. La sous-estimer était une grave erreur et tu le savais. Egalement, tu ne pouvais pas lui briser ce jouet car sinon, elle ne pourrait pas s'en servir en combat. Alors, comment faire ? À quoi pensais-tu lorsqu'elle se décidait à prendre ses distances ? Le pantin approchant, Sayu gigotant de sa main qui éjectait des files pour pouvoir le contrôler... une idée te venait à l'esprit.

Sautillant de plusieurs pas en arrière alors qu'elle approchait au corps à corps, tu mélangeais proprement ton chakra avant d'élaborer un saut d'un bon mètre et demi dans les airs, tes doigts formant un minuscule cercle qui s'insérait au devant de ta bouche, t'écriant: « Suiton - Mizuame Nabara ! » Aussitôt dit, tu crachais une petite étendue de mucus visqueux et collant sur la marionnette. Cette technique avait pour principe de l'immobiliser et retombant au sol, tu entamais une légère course sur ta gauche afin d'en voir le résultat tout en gardant un oeil sur ta disciple qui pouvait très bien te préparer une surprise, la connaissant. Huit mètres environs vous séparaient... c'était dangereux pour toi, qui n'usait pas de pantin.

Spoiler:

« Quelqu’un a dit un jour que la mort n’est pas la pire chose dans la vie : le pire, c’est ce qui meure en nous quand on vit. »


Tu ne pouvais pas briser sa marionnette et ça, elle le savait parfaitement. Faisant usage de cette faiblesse, toi qui devait parer les mouvements de ce pantin en plus d'adhérer du coin de ton oeil la kunoichi, tu te disais que ce n'était qu'une garce. Evidemment, elle était maline d'en profiter, mais quant à toi, le Prince, ça t'énervait légèrement, mais aussi cela te faisait rigoler. Tu ne le montrais peut-être pas, mais intérieurement, tu ricanais car tu aurais sans doute fait pareil dans son état. Alors que tu parvenais à lui assigner une frappe puissante de ton pied gauche en pleine tête, l'événement se poursuivait de façon très intéressante. Elle était mal, certes, mais c'était une guerrière et tu le savais. La connaissant, elle se relèverait et s'en était le cas sauf qu'elle était assisté par son ami Hikaru. Cette fameuse poupée dont elle se servait souvent en combat. Celle-ci exécutant de pas rapides pour t'atteindre le plus possible, c'était de quelques sautillements en arrière avant d'exécuter un grand bond que tu balançais une technique Suiton... ou plutôt que tu essayais. Au moment où ta main atteignait tes lèvres pour entreprendre le lancé du mucus visqueux, celle-ci se retirait soudainement.

C'était comme si quelque chose te tirait par la force, mais laquelle ? Observant attentivement, un file de chakra te retenait de continuer et dans les airs, tu ne pouvais qu'avancer vers l'avant par la force que provoquait cette attraction. Ta disciple s'était tout simplement permis de glisser ça rapidement, mais quand ? Une question simple mais qui n'était point aisée à répondre sauf après mûre réflexion. Ton intelligence te permettait de comprendre quand est-ce qu'elle avait fait ça et il s'agissait sans nul doute de votre corps-à-corps. Une hypothèse car évidemment, tu en étais loin d'être certain. En plein action, te manipulant comme un pantin comme elle aime faire ça, elle enchaînait vivement avec une prochaine attaque. Concentrant son chakra dans sa main, c'était d'un élan qu'elle balançait une technique de vent. Oui, cet élan... tu le reconnaissais. Elle effectuait le même geste que lors du premier assaut qu'elle provoquait à votre rencontre. Trois flèches d'affinités Fuuton se formaient et toutes les trois se dirigeaient à une vitesse déconcertante sur ta personne. Heureusement, le temps de production te laissait réfléchir.

Tandis que tu tombais au sol, son pantin attaquant dans ton angle mort et ne pouvant malheureusement pas te retourner, tu profitais du fait qu'elle te tirait dans sa direction pour aller encore plus vite. En gros, tu te laissais prendre par le file et exagérant même le mouvement, ta vitesse augmentait et la marionnette dans ton angle mort ne pouvait pas te toucher pour le moment car elle essayait juste de te rattraper. De ta main libre, l'étendant vers les flèches, l'absorption s'exécutait. Atterrissant au sol, sourire aux lèvres car tu venais de produire quelques réserves avec ce que tu venais de bouffer, le pantin n'était plus qu'à deux doigts de te trancher grâce à ses lames et c'est à l'instant où il frôlait tes cheveux écarlates que tu disparaissais. C'était si soudain et si vite. Ton pied avait à peine franchi le terrain herbeux que tu n'étais plus là, mais où ? Tout simplement derrière la kunoichi; voilà où tu te positionnais et ceci grâce à ta vitesse extraordinaire, usant du Shunshin no Jutsu. Deux techniques qui se réalisaient instantanément. Tu en avais de la chance.

Oui, car ses lames étaient sur le point de te trancher sévèrement. Après, si tu aurais pu t'en sortir ou non... c'était ton problème. M'enfin, voyons le côté positif, tu étais toujours là: en chair et en os. Le seul problème... qu'en était-il de Tabake Sayu ? Ton déplacement instantané n'était pas comme celui de ta disciple. Il était bien plus rapide, c'était évident. Dans son dos, la main toujours aussi tendue, ton sourire disparaissant de ton visage afin de laisser une expression inexpressif, tu lui murmurais: « Joli coup... » Avant que les ténèbres ne s'emparent brutalement de son corps. Meiton - Jugement; une technique que tu adorais utiliser pour prendre tes adversaires par surprise. Par chance, la quantité de chakra qu'elle usait pour son Fuuton n'était que de rang C et donc ce qui en jaillissait de ta main, était de même rang. Le combat était-il terminé et pouvait-elle encore agir ? Rangeant tes mains dans les poches, tu espérais qu'elle se relève. Tu savais pertinemment qu'elle pouvait en donner plus à moins qu'elle n'était qu'une flemmarde, mais non, tu ne pensais pas cela d'elle.

En tout cas, tu étais heureux de voir à quel point elle avait progressé après tant d'années. Durant tous les combats que tu menais avec cette kunoichi, jamais, tu n'avais eu besoin d'utiliser tes pouvoirs pour absorber ses attaques et voilà que cette fois... elle y était parvenu à ce que tu en fasse usage. Ainsi, même si par malheur elle n'arrivait plus à se redresser pour t'affronter encore, tu ne t'en plaignais pas. Elle avait fait le meilleur d'elle même et c'était ce qui comptait à tes yeux. Guettant attentivement ses gestes, ne baissant surtout pas ta garde -comme à ton habitude-, tes yeux fixaient sa personne, mais également son pantin qui pouvait agir sans réel volonté de son utilisateur.

Spoiler: