Fiche d'identité




« Sortant péniblement des fondements du vent, je vends, mens, répands ma belle parole dans le sang. »

Nom : Pas d’informations précises en ce qui concerne son nom, le barde chante à n’en plus finir qu’il vient du vent et que rien ni personne ne peut lui donner un nom.

Prénom : Korishou, par défaut. Ce n’est qu’un nom de scène mais tout le monde connait l’artiste sous ce pseudonyme particulier.

Nindo: Ce n'est pas vraiment un nindo mais Korishou a des phrases bien à lui, quelques chansons ou répliques cinglantes. Le barde, artiste parmi les ninjas, aime laisser à penser qu’il chantera, encore et toujours, pour forger l’histoire. Les signes sont des notes, le chakra est, chez lui, la puissance de l’amour et la guerre un refrain aux sonorités graves. Que l’on critique ses goûts pour la débauche, la musique ou bien encore les vapeurs de l’alcool, il ne manquera pas d’user de son « Mandoline Style » pour vous prouver que l’art, c’est quelque chose de sérieux. 

Âge : Le Barde affirme qu’il ne dépassera jamais le bel âge, vingt années. Passer cette frontière semble si horrible pour lui qu’il avoue franchement être capable de donner son âme aux Yôkais  pour être figé dans le temps.

Sexe : Un homme qui ne peut se satisfaire d’un sexe, d’une seule et unique identité. Korishou est transformiste. C’est un plaisir, mais aussi une facette de son métier.  Le roux ravageur peut devenir, en quelques secondes, belle rousse ingénue et intéressée. Pas d’écran de fumée ni de chakra, juste de l’habileté et des déguisements qui font leur preuve. 

Taille/Poids : 1m75/65 kilos, pas plus. Voyager pour faire l’histoire, chanter, charmer, tromper, ça vous forge un homme.  


Lieu de naissance : [Kiri]

Village : [Kiri] Des terres arides de Suna aux plaines humides de Kiri, le barde aguicheur ne trouve pas sa place dans une patrie, sous un drapeau, pour des causes, qu’elles soient justes ou non. C’est l’humain qui l’attire, hommes et femmes, la bonne pensée, le véritable regard et le geste juste. Là où l’histoire peut se faire, il accourra pour faire bouger les choses, artistiquement. Quoi de mieux pour un barde de chercher à la fois l’amour et la mort ? Deux pulsions qui ne connaissent pas les frontières d’un village ninja. C'est néanmoins à Kiri qu'il laisse son art s'exprimer, pour le moment. 



Background

Particularités :

Description physique rapide : cheveux roux, peau douce, allure serpentine. 

Equipement : De quoi jouer de la musique, faire chavirer les cœurs et gagner modestement sa vie : une mandoline, une vielle à roue, quelques déguisements subtils et des cartes truquées. 

Métier : La pratique éternelle des troubadours et des bardes, l’art et la manière d’user et abuser du bon esprit, faire rire et jouir à la fois. Korishou est insaisissable, il file entre les doigts comme une brise à la fois douce et malicieuse. Quelques pièces, il vous emmène dans son monde, prêt à risquer sa vie pour tirer vos vieilles lèvres rigides et coincées. Troubadour un jour, troubadour toujours. L’histoire, ce n’est pas uniquement des ninjas et des seigneurs, la légende, elle, se construit dans la bouche de l'artiste.

Ses armes : Le bon mot, la bonne blague et la belle phrase. Trois armes aussi cruelles que sa vielle à roue, une sorte de guitare « fantastique » pleine de surprises surprenantes mais efficaces. Si la victime désignée est d’une lourdeur incroyable, il vous fera l’honneur d’interpréter son « Mandoline Style ». Un art martial qui transforme la musique de l’artiste en coup de Mandoline dans les parties intimes. 

Description physique : Un visage rayonnant parfait pour mettre en valeur une peau blanche et des yeux d’un bleu éclatant. Korishou peut fièrement arborer une tignasse rougeâtre qu’il se plaît à agiter devant les femmes et les hommes, tout en riant à n’en plus finir. Le barde exècre l’immobilisme, il met un point d’honneur à faire vivre la matière, changer, impressionner. Un jour il est femme facile, le lendemain il se retrouve jeune homme candide. Celui qui peut se targuer de connaître le véritable visage de l’artiste n’est pas encore de ce monde. Exhiber ces ongles manucurés, remplir une salle de son odeur superficielle, futile senteur d’un parfum de marché. Tout est bon pour se faire remarquer et Korishou est loin de se faire prier.


Psychologie :

Description mentale rapide : changeant, fantasque, surprenant, truqueur, obsédé et manipulateur.

Description mentale : Aimer les ninjas, les caractères fluctuants et la faiblesse qui se montre, sans hypocrisie. Plus la foule est dense, plus le barde se sent à l’aise. Il saute avec joie dans la foultitude colorée, dégueule ses blagues et provoque le bruit, les regards. Un Korishou heureux est un Korishou entouré, qu’on se le dise! Inversement, la brave bête déteste plus que tout la routine, la lenteur, les escargots soporifiques qui sont de mauvaise humeur. Les rares moments où la routine, cette vieille dame pleine de pustules, arrive à saisir le beau parleur, c’est un Korishou dépressif et mou que l’on peut rencontrer. Selon ses propres termes, « la routine tue aussi facilement que les pets qui font tomber les carpes volantes ». Heureux, l’artiste l’est surement en présence de ninjas qui en valent la peine, malheureux est celui qui croise cependant son visage en pleine déprime causée par la vieille dame routine. Le troubadour possède encore quelques petits défauts, un rien pour égayer le tableau. Sa peur du feu, son amour de la masturbation intellectuelle, l’art du badinage et du concours de rots. Korishou aime raconter des histoires du simple fait qu’il se plaît à mentir pour mieux s’inscrire dans l’Histoire, celle avec un grand H. Sauf qu’il n’aime pas découper avec puissance, il préfère de loin la finesse et la rapidité d’un vent qui s’imprègne au plus profond du cœur des ninjas.

Histoire sous forme de Test RP:


Korishou aime tromper son monde :

Un doigt, juste un seul, glissant le long de son dos poilu mais musclé. Le repos du ninja, souhaitant goûter aux délices d’une belle et fraîche jeune femme avec des yeux qui parpelègent. Il est conquis et baisse les armes, sabres et kunais, tombant sur le sol crasseux de l’auberge de la route menant vers les ruines d’Oto. Il lui demande de chanter, elle lui fait comprendre avec les gestes qu’il devrait se taire et profiter. Il lui demande de se déshabiller, elle le pousse sur le lit. Les corps s’enjambent puis s’entremêlent. Quelques mots aux oreilles de la belle :

« Tu m’enivres »

Elle ne peut que sourire et faire la moue. La jeune femme est silencieuse mais son corps, dansant et lancinant, rythme une nuit que son homme souhaite passer dans une débauche passionnelle. Juste une nuit, pour quelques ryos. Elle guide sa main travaillée par les combats, elle touche ses doigts, longs et fins, vers des délices qu’il imagine depuis qu’elle est entrée dans cette auberge miteuse. La chaleur monte dans la pièce, pendant quelques secondes, jusqu’au moment où la réalité, toujours aussi fugace, rattrape le cours des choses :

« Mais, ce que je touche… tu n’es pas une femme ! »


Un sourire et un coup sur la tête. Ce fut court mais intense. La belle de la nuit ôte sa perruque, se rafraîchit le visage afin d’effacer le maquillage. Korishou n’est pas une femme, en effet. Le barde fouille rapidement les vêtements du shinobi lubrique, il y trouve les informations qu’il convoitait. 
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Korishou aime se moquer du monde : 

Une population qui fourmille et soupire, elle bouge frénétiquement et s’immobilise. Juste le temps de voler, vendre et arnaquer. La place marchande Uruku de Kiri, centre du village, un nom qui claque pour pas grand-chose. De légendaires bibelots d’une époque révolue côtoient, sans aucuns scrupules, d’immondes choses qui brillent et n’attirent que des filles. Poudre blanche sur peau boutonneuse, poudre rouge sur lèvres roses. Une nature fardée joliment ridicule. Le verbe haut d’un marchand, la tenue altière d’une princesse à la cuisse folle, des enfants qui crient et des pères qui s’égosillent. Une scène ma foi colorée et étouffante, un soleil condescendant sans pitié pour Dame promiscuité qui tente de titiller les aisselles de Monseigneur Korishou, troubadour de son état. L’homme est lancé. Regard droit, sourire béat et démarche intrigante. Pas autant que cette lanterne poussiéreuse et ridiculement allumée en plein jour qu’il tient devant lui, elle fait office d’arme offensive pour se frayer un chemin dans la populace. Pas uniquement. La poussière se soulève, la foule s’écarte et entame la ronde, autour de notre brave troubadour qui stoppe sa marche et se trouve bienheureux d’être le centre des attentions. Une nuée de regards, une foultitude d’oreilles et des tas de nibards. Une salade humaine impatiente de savoir ce que fait ce troubadour en pleine journée, sous un soleil terrible, avec une lanterne allumée en train de scruter la foule. Les mots ne doivent pas se faire attendre longtemps, ils perdraient leurs saveurs :

« Et bien quoi ? Je cherche un homme. »

Rire, indignation ou indifférence, peu importe. Korishou accepte volontiers quiconque se sent à la hauteur de combler son amour de la rencontre, des relations, un vent qui se tisse petit à petit. Éclatant d’énergie, remarquable volonté d’être l’incarnation d’un ego surdimensionné, le troubadour coloré tente quelques menus cabrioles, rien de bien exceptionnel, juste ce qu’il faut pour ne pas perdre des spectateurs avisés. Puis plus rien, il s’immobilise, prend un air grave et scrute avec une méchanceté loin d’être crédible les gens qui traînent autour de lui. Le comique de situation laisse place à l’action, ou du moins des paroles innocentes :

« 500 ryos si un homme viril et musculeux arrive péniblement à m’assommer !
• Je suis ton homme.
• En avant l’indigent ! »

Un ninja, insignifiant car de bas grade, s’avance assuré de pouvoir rosser l’artiste fou. Il s’élance confiant, un kunai à la main, pour peut-être pouvoir toucher les jambes de son opposant. Le barde ne tarde pas à lancer dans la foule sa lanterne, lumière inutile, pour la remplacer par un curieux instrument : une mandoline, simplement, un instrument musical en bois de bonne facture.  Le coup part rapidement, de bas en haut, puis retombe sur le crane du ninja qui s’attendait à tout, mais surement pas à recevoir le poids d’une musique ancestrale avec autant de puissance. Le sang de son nez se répand sur le sol humide, il hésite à se relever car il ne comprend toujours pas la situation. Son ennemi lâche alors ces quelques mots :

« Puisse le Mandoline Style te faire comprendre la portée de mon art ! »
………


Se moquer d’un monde qu’il trompe. Ces deux courts passages de la vie du barde vous permettent de comprendre quelque peu l’essence de son être. Korishou, s’il faut résumer grossièrement, est un ninja et un barde transformiste. Encore plus simplement, un artiste aimant la musique, le sexe, l’alcool et les voyages. Nul ne peut connaître ses origines, son passé, sa famille et ses ambitions. C’est un dilettante au milieu des ninjas, l’auteur de musiques d’une époque marquée par le sang des guerres mais aussi, un homme modifiant par petites touches successives le cours d’une histoire qu’il accueille à bras ouverts. Chanter les batailles, séduire les hommes et les femmes, des plaisirs qui peuvent vous mener jusqu’aux mains des puissants. Il s’agit ensuite de trouver le bon mot, de tisser les bonnes relations pour pouvoir influer sur une histoire, à une autre échelle. Les puissants ordonnent, les ninjas exécutent mais Korishou, lui, ne manquera pas d’abuser des mots qu’il peut dire, des personnes qu’il peut influencer, des situations qu’il peut modifier.

Dans quel but ? Pour servir quelle personne ? Pour retirer quel bénéfice ?

Peut-être, simplement, pour jouir d’une vie qu’il veut maîtriser. Le crime, dans l’histoire, ne profite qu’à lui-même. 



Derrière l'écran

Pseudo ou Prénom : Max.
Comment avez-vous connu Kahou ? Naruto vs Sasuke
Comment trouvez-vous Kahou ? Le forum est vraiment beau, ergonomique et le système de jeu me semble jouissif !
Quels sont vos projets ? Je suis un vieux rôliste de fofo Naruto, je veux reprendre mes habitudes et prendre mon pied avec vous ! 
Quels sont vos disponibilités ? Je peux me connecter tous les jours sans problème.
Y a-t-il un mot de passe dans le règlement ? Non.