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Kurotsuchi Hanzo
Genin de Kumo
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Kurotsuchi Hanzo


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MessageSujet: [FB] Une intrusion au pays de la foudre [PV : Nishimura Kan]    [FB] Une intrusion au pays de la foudre [PV : Nishimura Kan]  EmptySam 2 Aoû - 19:33


Les échanges de marchandise n'avaient rien de passionnant. Les caisses, remplies de précieuses ressources provenant de nos mines, étaient acheminées des docks aux navires. D'un air las, j'observais avec l'impression de ressentir chaque seconde perdue, le labeur des transporteurs.  A la manière d'un enfant qui apprenait que le père Noël n'existait pas, j'éprouvais une extrême frustration, car cette mission de routine n'avait pas eu son lot de dangers. Tout s'était passé comme sur des roulettes. Aucun voleur avait tenté sa chance. Le moment où je me trouverais au-devant de la scène n'était pas encore arrivé. Une inextinguible soif de grandeur me tiraillait sans cesse. Je ne supportais pas être relégué à des tâches inutiles. Mon imagination me menait plutôt vers des champs de bataille immenses où tous les regards étaient braqués sur moi. Comme le disaient mes aînés, la patience paie. Cette blague me faisait toujours autant rire. Seuls les audacieux étaient au sommet.

Le chef de mon équipe mit fin à mes songeries. Il était venu me prévenir que les dernières caisses avaient été chargées à bord des bateaux. D'un hochement de tête, je lui fis signe que j'avais reçu le message. Je ne lui adressais aucune parole, car selon moi, il ne méritait pas le moins du monde mon respect. C'était un véritable alcoolique, un irresponsable je devrais dire, une bouteille de saké traînait toujours dans ses poches. Son sourire niais et son haleine puante ne cessaient pas de m'agacer. Je n'arrivais pas à croiser son regard sans froncer des sourcils. Je lui demandai si j'avais l'autorisation de m'éloigner du groupe. Avec une voix qui témoignait de son manque d'attention à mon égard, il me lança un vague Oui. Son corps était peut-être à côté de moi, mais son esprit se trouvait déjà dans le bar qui n'était pas très loin. Aussitôt, je me levai d'un banc d'où j'avais surveillé les environs une heure durant.

J'avais grand besoin de m'isoler, de réfléchir à ce que je ferais à mon retour au village. Je n'avais pas l'impression d'avoir progressé. A vrai dire, je m'étais vraiment relâché, après m'être blessé récemment en entraînement. Ces derniers jours ne m'avaient pas encouragé à m'exercer dans d'autres disciplines autre que le taijutsu. Je m'étais plutôt gavé de chips et de séances de cinéma, une fois de plus. Après un soupir d'exaspération, je m'insultai mentalement d'être aussi dépressif. Il fallait agir au lieu de se lamenter sur son propre sort. Je tâcherais de ne plus me laisser autant aller la prochaine fois. Si je voulais vraiment être fort, je devais davantage me bouger le cul.

 ▬ Que font-ils ici ?

Je m'étais exclamé à voix haute, car je n'en croyais pas mes yeux. Des ninjas du village caché de la brume étaient sur notre territoire. J'étais capable de reconnaître leur bandeau entre mille. Ils ne m'inspiraient pas du tout confiance. Les étranges étaient parfois synonymes de problèmes. Me fiant à mon propre instinct, je m'avançai avec prudence vers eux afin de connaitre leur intention. Je me rendis amèrement compte qu'un Genin de ma trempe n'effraierait même pas un homme adulte, alors des ninjas de Kiri, c'était une autre histoire. En revanche, ces inconnus allaient me donner ce que je n'avais pas encore eu : le danger. A mon grand plaisir, l'un d'eux s'éloigna de son groupe. Je n'hésitai pas une seconde à le prendre en filature en ignorant les risques entrepris. Après tout, qu'est-ce qu'était une vie sans risque ?
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Nishimura Kan
Ninja d'élite de Kiri
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Nishimura Kan


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MessageSujet: Re: [FB] Une intrusion au pays de la foudre [PV : Nishimura Kan]    [FB] Une intrusion au pays de la foudre [PV : Nishimura Kan]  EmptySam 9 Aoû - 1:07

Les eaux moussaient sur la trajectoire du bateau, qui hélas, dérivait sur les écumes d’un autre pays étranger, sous le regard inspecteur de ses hommes d’équipages habillés de bleu et noir. Ils s’avançaient sur le navire de brun et de jais peinturé, dont la cabine de pilotage en son centre était blanc crème, mais maquillé de multiples égratignures faites par les ravages du temps. On pouvait apercevoir de nombreux hublots ovales, encastrés à bâbord et tribord du navire imposant, permettant au pilote de surveiller ses troupes. Les turbines rugissaient, bien que cachés dans les entrailles du moyen de transport.

Un homme habillé de violet se tenait près des eaux sur le bord du bateau. Il regardait le ciel, un bras sur les barrières et son visage enfoui dans une paume de ses mains. Il fixait l’immensité tout en se demandant ce qui se passerait exactement et ce qu’il devrait bientôt exécuter pour sa patrie. Il voyait au-delà de l’horizon les montagnes imposantes du Pays de la Foudre, dont les cimes forçaient l’admiration et où, encastré dans l’une d’elles, se trouvait le village caché de Kumo. Il sommeillait quelque peu, rêvassant quelquefois, se posant des questions que sa réflexion ne pouvait résoudre.

Si les écumes que traversait le navire sifflaient tout alentour de lui, il n’entendait pourtant que peu ces bruits. Ce qu’il voyait, dans son âme, c’étaient des chevaux puisant dans l’herbe en bas des montagnes, de quoi suffire à leurs besoins. Broutant paisiblement, les bêtes existaient un jour à la fois, comme leurs ancêtres avant eux, de la même manière que leurs fils et filles vivraient. C’était là une image paradisiaque de ces contrées lointaines, dont les gens pourtant lui donnaient la nausée. Il y avait que des nuisibles.

C’est avec ces douces illusions qu’il était parti de Kiri. Dompté comme un chien depuis sa tendre enfance, il avait obtempéré aux ordres d’un responsable, qui voulait de meilleurs hospices au village. C’est du moins les apparences, car, contrairement à ce qu’il suggérait, le commanditaire de cette entreprise était sous l’influence des plus hautes autorités, n’ayant d’autres buts que la perfidie et le mensonge en des terres étrangères. Kan était en mission, et pour que celle-ci se termine conformément à son contrat, devait se rendre, inspecter et se dérober si nécessaire.

Il détestait fuir. Il aimait haïr. Mais comme un ours auquel on a appris à éviter les fusils du chasseur, lorsqu’il les voit, en dépit de sa nature farouche, Kan acceptait cette intention en se soumettant. Il supplie de ses yeux bruns son frère de ne pas l’envoyer vers ces gens barbares qui ne montrent qu’une civilisation décadente, prédatrice, immorale, où les êtres sont des excréments destinés aux ordures et non pas à l'écosystème, mais Kei n’avait rien dit, seulement secouer la tête de gauche à droite, ne pouvant rien y faire, sinon perdre les contacts économiques si lentement engrangés par cette action qu’il ne pouvait oser.

C’est en ces circonstances que Kan fut missionné sur ces lointaines contrées. Il ressentait la nausée bruissant dans son estomac. Il vivrait en ces lieux, autant de temps que nécessaire.

Il ferma les yeux, peiné.

[…]

Maintes heures plus tard, alors que les cargaisons sortaient des bateaux, sous le brouhaha du port, étrangers ou natifs, que Kan descendit calmement, sans tenir compte des gens, des bêtes, des navires et aucunement de Kumojin. Il contempla le ciel de ses yeux bruns, marmonna des paroles inintelligibles. De multiples Kirijins se tenaient à ses côtés. D’autres aidaient à amener autre part les objets, dévisageait silencieusement l’homme.

L’un d’eux s’approcha, s’inclina, mais ne termina pas son geste avant que Kan le prenne par le collet et l’envoie brutalement sur une des façades des nombreux édifices, sous le regard suspicieux de quelques pêcheurs, mais qui ne se formalisèrent pas d’une telle chose. Il était fréquent que les Kirijins soient impétueux en ces contrées lointaines, auxquels ils étaient peu confrontés.

— Tu as les papiers ? demanda Kan en remuant les lèvres.

L’homme soupira silencieusement. Il se sentait secoué. Du même silence que son compatriote, il acquiesça :

— Oui, c’est effectivement le cas. Le Maître Marchand espère que nous nous rendions en ces lieux et que tu trouves ce à quoi nous songeons depuis longtemps. Ce métal que l’on peut facilement insuffler de chakra… C’est…

— Donne.


L’interlocuteur de Kan sortit un parchemin enroulé d’une cordelette rouge et le mit dans la paume ouverte de Kan. La Voix du Silence déchiffra le morceau de papier après l’avoir déroulé, et ses sourcils se froncèrent lentement à la lecture. La seule réponse qu’il obtint de l’autre personne fut un grognement lorsqu’il relâcha l’homme. Après avoir fini, Kan détruisit le parchemin par une technique de Fuuton bien affûtée, mais sourdement.

— Voilà, dit lentement Kan. Maintenant, il ne me reste qu’à faire ce pour quoi on m’a engagé. S’il y a un danger, je vous avertirai… Trouvez-moi des indices dans les cargaisons sur ce que nous cherchons.

— Et vous, maître Nishimura? Que ferez-vous?


— Je suis le seul autorisé à me déplacer sur le territoire. Les Miura et d’autres marchands comptant jouir de l’aubaine ont fait de grands efforts pour ce que soit le cas et j'en profiterai. Sachez que je reviendrai en un morceau, il va sans dire. Ces sordides choses que l’on nomme Kumojin ne m’impressionnent guère. Ils ne méritent que mon mépris.

— Vous allez…

— C’est cela. On se revoit prochainement. Pas d’au revoir. Si vous faites des erreurs, vous aurez affaire à ma personne. Déguerpissez.


En réaction, les hommes filèrent aux endroits convenus, laissant un Kan hermétique aux sons et lumières qui parcellaient le territoire aux alentours de lui. Les marchandises descendaient et remontaient dans les navires. Certains apparaissaient et disparaissaient au gré des cris des surveillants. De nombreuses étales se trouvaient dans le port et de là où il se situait, Nishimura pouvait apercevoir les fruits et légumes. Plusieurs bâtisses brunes dans lesquels devaient habiter les marchands de moindre envergure se poursuivaient jusqu’à l’horizon lointain. Les enfants étaient emplis d’une gaieté tout juvénile et courraient en tous sens. De nombreux chiens sauvages au corps rachitique se gavaient des carcasses de nourritures trainant çà et là par des gens inattentifs.

— Nous pourrons bientôt nous rendre en des lieux lointains, pensa Kan, en voyant les ruelles serpenter entre les maisons. Elles sont bleu gris sous le soleil et sont aussi ingrates que les traces excrémentielles laissées par un phacochère.

L’homme, tout en levant une main vers ses cheveux, les repoussant en arrière un sourire condescendant dans le visage, y alla sans réfléchir plus.

Pendant de nombreuses heures, il marcha et courut et marcha, sans qu’aucune parole sorte de sa bouche. Il fixait la foule froidement. Comme on lui avait appris, il ne devait en aucun cas offenser ceux qu’il espérait tromper, sinon sa couverture allait être enlevée par ces gens auxquels il ne vouait que de la haine. Il puisait dans son cœur les sentiments qui lui permettraient d’accomplir sa mission et dénoncer, trahir, raguster; oui! Il marmonnait des paroles sans se démentir et seuls ces yeux perfides et cruels fixaient les étrangers à sa patrie, ces sous-hommes et sous-femmes qu’il ne pouvait que dénigrer, injurier, mais pas en pensée, alors qu’il aurait vraiment voulu que ses cordes vocales tressaillissent. Que rugissent ses fulminations! Mais il ne pouvait rien faire. Il n’en avait pas le droit.

Ses paupières se fermèrent, il regarda vers une ruelle ensuite, s’attendant à voir arriver prochainement des ninjas qui lui diraient de revenir au point de débarquement. Évidemment, il n’aurait pas à fuir longuement. Il avait un papier qui l’autorisait à être sur le territoire. Étant fils de marchand, il pouvait convoiter la place honorable de messager. Pourtant, descendant ou pas d’une illustre famille, il serait pourchassé et grillé comme un lamentable porc sur un feu de camp si on l’attrapait à exécuter des ordres non convenus par les hautes sphères de ce pays. Évidemment, il vit des ninjas, qui lui demandèrent ses papiers. Il les leur montra sans dire un mot de plus, se présentant calme et répondant à leurs questionnements par des mensonges bien calculés, ajustant ses paroles pour être digne de la tâche qui lui incombait.

Lorsqu’il fut assez éloigné du village et qu’il rejoignit les boisés qui entouraient le port, il arrêta de marcher. Souriant voracement, pourtant, il ne se détourna pas. Préférant attendre que celui qui le suivait depuis si longtemps se présente. Il pouvait se dévoiler sous sa vraie nature. En dépit de sa frustration, il ne se montrerait pas impitoyable. Ce serait pour une autre fois.

— Jeune garçon, pourquoi me suivez-vous? demanda-t-il calmement à celui qui le poursuivait depuis tout à l’heure. Je suis dans l’obligation de vous semer. Je ne suis pas ici en tant qu’ennemi et mes compagnons sont restés au port.
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